Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence du Medef, estime qu'il faut adapter sur le terrain les 35 heures, qui pénalisent, selon lui, les PME.
Pierre Gattaz appelle à revoir les 35 heures dans les PME.
Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence
du Medef, a indiqué ce lundi matin sur BFM Business que « les 35 heures font
partie de ces dogmes qu'il faut revoir avec les partenaires sociaux. Le mieux
c'est de le faire dans l'entreprise ».« Le meilleur dialogue social c'est le
dialogue social de terrain », a-t-il poursuivi. Pour le patron du fabricant de
connecteurs Radiall, « il faudra sans doute (les) adapter. Si on arrive à
apporter beaucoup de souplesse et d'amélioration aux 35 heures à travers le
terrain, on aura gagné. Il faut remettre ce sujet sur la table, comme le coût
du travail ».
Pour « un électrochoc de confiance, de fiscalité et de
compétitivité »
Pierre Gattaz estime par ailleurs que le coût du travail est
un frein à l'embauche en France. « Lorsque vous donnez 100 euros à quelqu'un
(salarié français, NDLR) ça coûte à l'entreprise 185 euros, alors que quand
vous donnez 100 euros à un Allemand, ça coûte à l'entreprise 155 euros, il y a
une grande différence et celle-ci est due au coût du travail », a-t-il dénoncé.
Il juge que la France « a besoin d'un électrochoc de confiance, de fiscalité et
de compétitivité. Nous sommes une Ferrari qui avance avec les deux pieds sur le
frein », fustige le chef d'entreprise.Dans la course à la présidence du Medef,
alors que l'UIMM, la puissante fédération de la métallurgie, va devoir trancher
entre sa candidature et celle de Frédéric Saint Geours, Pierre Gattaz a eu
confirmation ce lundi matin du soutien de Denis Kessler, lui-même ancien
vice-président de l'organisation patronale. C'est un « excellent candidat avec
beaucoup de qualité», a déclaré le PDG du réassureur Scor sur Radio Classique,
soulignant que Pierre Gattaz « a beaucoup de caractéristiques, à la tête d'une
PME qui réussit, pour jouer un rôle important ». Et Denis Kessker de mettre en
avant la « crédibilité » du patron de Radiall.
Source les echos.fr
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