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mercredi 24 avril 2013

Jean-Claude Volot : "Pourquoi Pierre Gattaz est le bon président pour le Medef en 2013 ?"

Candidat à la présidence du Medef, l'ex-médiateur national des relations inter-entreprises Jean-Claude Volot a choisi de rallier Pierre Gattaz le 18 avril, juste avant la primaire organisée par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Il expose à L'Usine Nouvelle les raisons pour lesquelles il estime que Pierre Gattaz fera un bon président du Medef.


Jean-Claude Volot - Pierre Gattaz


Pourquoi Pierre Gattaz est le bon président pour le Medef en 2013 ? L’affirmation de ce point, seule, n’est évidemment pas crédible. Président du Medef est un poste répondant à beaucoup de critères qu’il convient d’analyser comme nous le ferions dans nos entreprises dans une fiche de compétences.

Quelles sont donc ces compétences ?

1°) Il ou elle doit être un rassembleur ayant des méthodes de management basées sur la délégation. Il doit faire confiance à priori dans la mesure ou il a constitué son équipe lui-même. Il est honnête.

2°) Il ou elle doit être de nature optimiste, convivial et curieux des autres. D’un naturel fédérateur, il doit donner envie d’agir à tous les Medef territoriaux, les fédérations et son équipe (permanents et élus).

3°) Il ou elle doit toujours chercher à convaincre et non pas à imposer. Sa culture est basée sur le compromis et la conviction. Il doit lui-même croire a ce qu’il dit. La médiation (bancaire, inter-entreprise, sociale) est son être.

4°) Il ou elle doit être à la tête de sa propre entreprise et risquer tous les jours son patrimoine. Sa prise de fonction à la tête du Medef doit être un risque de plus qu’il devra savoir résoudre positivement.

5°) Son entreprise doit être rentable et ses commandes ne doivent pas dépendre des commandes publiques pour qu’il soit indépendant des pouvoirs politiques. La réalité quotidienne de son entreprise doit l’aider dans sa mission de présidence du Medef.

6°) Il ou elle doit être compétent(e) dans tous les domaines de l’entreprise : stratégie générale, ressources humaines, R&D, marketing et commerce, internationalisation des achats et ventes, finances et services..., tout en ayant les meilleurs collaborateurs à tous ces postes.

7°) Le management des hommes et femmes doit être pour lui ou elle une préoccupation constante, surtout à une époque où, en France, le Medef devra être le promoteur d’un management horizontal.

8°) Il ou elle doit connaître parfaitement toutes les organisations socioprofessionnelles (syndicats salariés comme patronaux, chambres de commerce, tribunaux de prud’hommes et de commerce etc.…) et s’entourer d’une équipe ayant ces compétences. Il doit être proche de toutes les fédérations professionnelles, services, banques, assurances, commerce, BTP, industries etc... Les TPE comme les grandes entreprises sont sa préoccupation.

9°) Il ou elle doit connaître les rouages de l’Etat et de toutes les collectivités, mais aussi de leurs outils associés : gouvernement, Banque publique d'investissement, Cour des Comptes, Oséo, Fonds stratégique d'investissement, Ubifrance, Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), Coface, outils régionaux etc...

10°) Il ou elle ne doit pas s’engager dans la sphère politique, ce qui constituerait un barbarisme. Il a ses idées, certes, mais elles doivent toujours rester en son territoire privé. Son parti est vraiment celui de l’entreprise et, comme dirait René Ricol, un bon socio-pro est un mauvais politique.

11°) Le rapprochement des 3 sphères "Etat/administration" - "économie/entreprises" - "citoyens" doit être pour lui une préoccupation quotidienne. Il doit redonner aux jeunes de notre pays le désir de l’entreprise.

12°) Sa connaissance et sa pratique de l’exportation ne doivent pas être que des mots mais des actes tangibles qu’il a prouvés. Sa volonté de promouvoir les entreprises de France à l’exportation doit être comprise et volontariste.

13°) Sa connaissance de la fiscalité des entreprises et du chef d’entreprise doit être parfaite, sans cela il ne réussirait pas à convaincre les pouvoirs publics du fait qu'entreprise et chef d’entreprise ne sont pas des contribuables comme les autres car ils créent emploi, richesse et donc impôts (on ne coupe pas les branches du pommier, on soigne le pommier !).

14°) Son expertise et sa conviction de changer les choses en matière de formation professionnelle, particulièrement vers les jeunes, doivent être guidées par une volonté très forte de changer la donne actuelle.

En résumé il est un homme de combat pour le développement des entreprises (croissance, exportation, innovation), il est un homme de dialogue dans sa relation aux autres (ressources humaines, partenaires et sphères publiques).

J’ai beaucoup d’estime et d’amitié pour tous les candidats restants à l’élection de la présidence du Medef . Un seul revêt toutes ces conditions difficiles : Pierre Gattaz. Voilà pourquoi j’ai choisi de le rejoindre, au-delà de notre amitié déjà ancienne.

Jean-Claude Volot,
PDG du groupe Dedienne, président non exécutif du conseil de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE), ex-candidat à la présidence du Medef


Source : L'usine nouvelle

lundi 22 avril 2013

Pierre Gattaz sort vainqueur des primaires de l’UIMM pour la course au Medef













Les métallurgistes ont été clairs : Pierre Gattaz sera le candidat de l'UIMM en juillet prochain lors de l'élection pour remplacer Laurence Parisot à la tête du Medef.

Frédéric Saint-Geours se retire de la course.
Il était favori le voilà intronisé. L’Union des industries et des métiers de la métallurgie a plébiscité le PDG de Radiall lors des primaires organisées, ce jeudi 18 avril par le syndicat des métallurgistes. Pierre Gattaz a en effet remporté ces primaires dès le premier tour en remportant 149 voix sur les 223 exprimées par le conseil de l’UIMM, soit 67% des voix.
Son principal concurrent, Frédéric Saint Geours, n’en a obtenu que 69 (30%), sur les autres prétendants au poste de patron des patrons seul Geoffroy Roux de Bézieux a réussi à tirer son épingle du jeu avec 5 voix.
Comme il avait annoncé, Frédéric Saint Geours a immédiatement retiré sa candidature après cette défaite à la primaire de son syndicat. Il n’en demeure pas moins le président de l’UIMM.
Avec ce résultat et après le ralliement à sa cause de Jean-Claude Volot dans la matinée, Pierre Gattaz s’impose encore davantage comme le favori de l’industrie dans la course qui s’achèvera le 3 juillet lors de l’Assemblée générale de l’élection à la présidence du Medef.
En sortant des locaux de l’UIMM, avenue de Wagram, jeudi soir, Pierre Gattaz était sur un petit nuage. Il a déclaré : "je suis ému car ici c’est ma famille. C’était important pour moi, mais ce n’est qu’une première étape. Je veux incarner le rassemblement pour les entreprises". Il s’est dit partisan d’un "Medef utile, de terrain et pour un capitalisme à visage humain." Sur sa capacité, à rassembler au-delà de l’industrie, il est confiant. "Toutes les entreprises sont confrontés aux mêmes questions." Aucun grand soutien ne s’est encore déclaré au-delà de la métallurgie en sa faveur. Sur les fédérations de la banque et de l’assurance plus éloignées des secteurs de l’économie qu’il incarne, il a rappelé l’engagement en sa faveur de Denis Kessler. Il a précisé qu’il ferait partie d’un conseil d’orientation stratégique, qui sera une "sorte de conseil des sages ouvert à d’autres personnalités présentant d’autres sensibilités."
Pour fêter sa victoire ce soir, pas de grande fête de prévue mais un dîner à la chambre de commerce franco-allemande : "C’était un engagement que j’avais pris de longue date, donc je vais retrouver nos amis allemands."

Source : L'usine Nouvelle
 

mardi 9 avril 2013

Medef : Gattaz pour une révision des 35 heures dans les PME


Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence du Medef, estime qu'il faut adapter sur le terrain les 35 heures, qui pénalisent, selon lui, les PME.

 


Pierre Gattaz appelle à revoir les 35 heures dans les PME. Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence du Medef, a indiqué ce lundi matin sur BFM Business que « les 35 heures font partie de ces dogmes qu'il faut revoir avec les partenaires sociaux. Le mieux c'est de le faire dans l'entreprise ».« Le meilleur dialogue social c'est le dialogue social de terrain », a-t-il poursuivi. Pour le patron du fabricant de connecteurs Radiall, « il faudra sans doute (les) adapter. Si on arrive à apporter beaucoup de souplesse et d'amélioration aux 35 heures à travers le terrain, on aura gagné. Il faut remettre ce sujet sur la table, comme le coût du travail ».

Pour « un électrochoc de confiance, de fiscalité et de compétitivité »


Pierre Gattaz estime par ailleurs que le coût du travail est un frein à l'embauche en France. « Lorsque vous donnez 100 euros à quelqu'un (salarié français, NDLR) ça coûte à l'entreprise 185 euros, alors que quand vous donnez 100 euros à un Allemand, ça coûte à l'entreprise 155 euros, il y a une grande différence et celle-ci est due au coût du travail », a-t-il dénoncé. Il juge que la France « a besoin d'un électrochoc de confiance, de fiscalité et de compétitivité. Nous sommes une Ferrari qui avance avec les deux pieds sur le frein », fustige le chef d'entreprise.Dans la course à la présidence du Medef, alors que l'UIMM, la puissante fédération de la métallurgie, va devoir trancher entre sa candidature et celle de Frédéric Saint Geours, Pierre Gattaz a eu confirmation ce lundi matin du soutien de Denis Kessler, lui-même ancien vice-président de l'organisation patronale. C'est un « excellent candidat avec beaucoup de qualité», a déclaré le PDG du réassureur Scor sur Radio Classique, soulignant que Pierre Gattaz « a beaucoup de caractéristiques, à la tête d'une PME qui réussit, pour jouer un rôle important ». Et Denis Kessker de mettre en avant la « crédibilité » du patron de Radiall.


Source les echos.fr

jeudi 4 avril 2013

18-24 Mars 2013 : Semaine de l’Industrie



Pour la 3ème édition de la Semaine de l’Industrie (initiative nationale du Ministère de l’Economie) le MEDEF 93 Ouest et Seine-Saint-Denis Tourisme ont décidé d’unir leurs forces

4 sites industriels majeurs de Seine-Saint-Denis ont ouvert leurs portes à plus de 100 participants (étudiants, demandeurs d’emploi et encadrants)

UN GRAND SUCCES ! Plus d'infos