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mardi 21 mai 2013

La loi sur la sécurisation de l'emploi définitivement adoptée

Le projet de loi sur l'emploi, salué comme «historique» par le gouvernement mais brocardé comme «scélérat» par la CGT, FO et les communistes, a été définitivement adopté mardi par le Parlement, après un ultime vote au Sénat.


La loi sur la sécurisation de l'emploi a été définitivement adoptée mardi au Sénat par 169 voix contre 33. Medef et CFDT se félicitent du vote de ce texte qui transpose l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC), mais refusé par la CGT et FO.
Contestée par les communistes lors des débats parlementaires et dans la rue le 9 avril, la loi accorde plus de flexibilité aux entreprises (maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciements...).  Mais le texte créée de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...).

Laurence Parisot (Medef) :  «L'avènement d'une culture du compromis.» Ce vote est «un événement dans l'histoire économique et sociale de notre pays» parce que «cette loi installe enfin la flexisécurité du marché du travail» et «offre des outils qui vont immédiatement permettre aux entreprises de faire face aux adaptations», se réjouit Laurence Parisot. «Aboutissement d'un processus dont les partenaires sociaux ont été le cœur et le moteur», elle «témoigne ainsi, contrairement aux poncifs maintes fois répétés, de leur capacité réformatrice».
«C'est l'avènement d'une culture du compromis, d'une méthode où la réforme est portée par les partenaires sociaux après des décennies d'une philosophie de l'antagonisme social», poursuit encore la patronne des patrons dans un communiqué.

Patrick Pierron (CFDT): «Une nouvelle articulation entre démocratie sociale et démocratie politique». Cette loi «permet une nouvelle étape dans la sécurisation des parcours professionnels, avec de nouveaux droits pour les salariés» et «une articulation nouvelle entre l'économique et le social, fondée sur l'anticipation des évolutions, une information renforcée et un rôle accru des représentants des salariés». Ces derniers «seront plus impliqués dans les décisions stratégiques là où jusqu'à présent ils étaient cantonnés à gérer les conséquences sociales souvent douloureuses pour les salariés», explique Patrick Pierron, qui a négocié l'accord pour la CFGT.
«Enfin! On va pouvoir passer à la mise en œuvre de cet accord (...) La CFDT va se mobiliser fortement», a réagi son secrétaire général Laurent Berger lors d'une visite au site Candia à Lude (Sarthe).

Source : Le Parisien

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