Medef : la réforme
voulue par Parisot n'aurait pas de majorité
L'un des candidats à
la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile)
Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence
Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre,
n'aura pas de majorité.
L'un des candidats à
la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé
lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot,
présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n'aura
pas de majorité.
"Le comité
statutaire va présenter son avis tout à l'heure. On votera le 28 mars en
conseil exécutif, puis en assemblée générale pour que ce changement de statut
soit accepté, il faut deux tiers des voix. Je crois que la majorité sera
défavorable", a déclaré le chef d'entreprise sur LCI.
Geoffroy Roux de
Bézieux a souligné que Laurence Parisot "n'avait pas un mauvais
bilan".
Mais à ce poste, on ne
peut pas rester trop longtemps, sinon on devient un professionnel de la
représentation professionnelle, et on perd le pouls du terrain", a-t-il
souligné.
Laurence Parisot, élue
en 2005 et reconduite en 2010, arrive au terme de ses mandats le 1er juillet et
ne peut se représenter, en l'état actuel des règles du mouvement.
Elle a saisi le comité
statutaire sur une éventuelle réforme qui lui permettrait soit de prolonger son
bail de deux ans, soit de briguer un troisième mandat. Elle a également demandé
un relèvement de l'âge limite pour les candidats, actuellement fixé à 65 ans.
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