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jeudi 14 mars 2013

Medef : le sort de Laurence Parisot s'éclaircira la semaine prochaine



Le comité statutaire du Medef se prononcera lundi 18 mars sur une éventuelle réforme permettant à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat. Le vote du conseil exécutif interviendra dans un second temps.

Laurence Parisot, présidente du Medef, saura lundi 18 mars si le comité statutaire l'autorise à modifier les statuts et à briguer un nouveau mandat.

Laurence Parisot, présidente du Medef, saura lundi 18 mars si le comité statutaire l'autorise à modifier les statuts et à briguer un nouveau mandat.



La querelle des statuts du Medef devrait connaître une issue lundi 18 mars. En effet, le comité statutaire va présenter ses recommandations au conseil exécutif.

Les 45 membres du conseil exécutif, l'instance dirigeante du Mouvement des entreprises de France, ne seront a priori pas informés à l'avance de la teneur des propositions.

Un vote début avril

"Le vote n'aura donc pas lieu immédiatement, pour permettre aux membres de consulter leur organisation ou fédération. Un conseil exécutif extraordinaire sera convoqué assez vite pour voter", a expliqué un responsable patronal.

La date de cette nouvelle réunion n'est pas encore fixée, mais selon plusieurs sources elle interviendra d'ici début avril.

Tentative de révision des statuts

Laurence Parisot, élue en 2005 à la présidence de la principale organisation patronale puis réélue en 2010 pour un second mandat de trois ans, ne peut pas, conformément aux statuts actuels, se présenter à l'élection prévue au début de l'été.

Elle souhaite réviser les statuts du Medef pour pouvoir prolonger son mandat actuel ou briguer un troisième mandat, et a saisi en janvier le comité statutaire pour qu'il fasse des recommandations.

Une éventuelle refonte des statuts doit être entérinée à la majorité absolue par le conseil exécutif puis, si ce vote est acquis, à la majorité des deux tiers par l'assemblée générale du Medef.

Guerre de tranchées au Medef

Plusieurs responsables patronaux ont manifesté leur hostilité à un changement des règles à l'approche du scrutin. Quatre d'entre eux se sont déjà portés candidats à la succession de Laurence Parisot: le patron de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, l'ex-médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade.

Le président de la puissante Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) Frédéric Saint-Geours s'est positionné contre le changement des statuts mais n'a pas encore dit s'il serait candidat.

Source : L'entreprise.fr




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