Le comité statutaire du Medef se prononcera lundi 18 mars sur une éventuelle réforme permettant à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat. Le vote du conseil exécutif interviendra dans un second temps.
Laurence
Parisot, présidente du Medef, saura lundi 18 mars si le comité statutaire
l'autorise à modifier les statuts et à briguer un nouveau mandat.
La querelle des statuts du Medef devrait connaître une issue
lundi 18 mars. En effet, le comité statutaire va présenter ses recommandations
au conseil exécutif.
Les 45 membres du conseil exécutif, l'instance dirigeante du Mouvement des entreprises de France, ne seront a priori pas informés à l'avance
de la teneur des propositions.
Un vote début avril
"Le vote n'aura donc pas lieu immédiatement, pour
permettre aux membres de consulter leur organisation ou fédération. Un conseil
exécutif extraordinaire sera convoqué assez vite pour voter", a expliqué
un responsable patronal.
La date de cette nouvelle réunion n'est pas encore fixée,
mais selon plusieurs sources elle interviendra d'ici début avril.
Tentative de révision des statuts
Laurence Parisot, élue en 2005 à la présidence de la principale
organisation patronale puis réélue en 2010 pour un second mandat de trois ans,
ne peut pas, conformément aux statuts actuels, se présenter à l'élection prévue
au début de l'été.
Elle souhaite réviser les statuts du Medef pour pouvoir
prolonger son mandat actuel ou briguer un troisième mandat, et a saisi en
janvier le comité statutaire pour qu'il fasse des recommandations.
Une éventuelle refonte des statuts doit être entérinée à la
majorité absolue par le conseil exécutif puis, si ce vote est acquis, à la
majorité des deux tiers par l'assemblée générale du Medef.
Guerre de tranchées au Medef
Plusieurs responsables patronaux ont manifesté leur
hostilité à un changement des règles à l'approche du scrutin. Quatre d'entre
eux se sont déjà portés candidats à la succession de Laurence Parisot: le
patron de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Groupe des
fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, l'ex-médiateur de la
sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade.
Le président de la puissante Union des industries et des
métiers de la métallurgie (UIMM) Frédéric Saint-Geours s'est positionné contre
le changement des statuts mais n'a pas encore dit s'il serait candidat.
Source : L'entreprise.fr
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