1er CLUB de DIRIGEANTS de l'Ouest de la Seine-Saint-Denis (de l'entrepreneur individuel aux dirigeants de grands groupes), composé de 300 entreprises et représentant 38 000 salariés, ayant pour unique objectif de rendre des services de proximité en adéquation avec les attentes de ses adhérents.
jeudi 28 mars 2013
Nouveau Président du Conseil d'administration du Medef 93 Ouest
lundi 25 mars 2013
CLUB DES EXPERTS SEINE-SAINT-DENIS DU MEDEF 93 OUEST
Club des Experts Seine-Saint-Denis
MARDI 26 MARS 2013 DE 8H00 A 10H00
NOUVEAU CYCLE DE 3 SESSIONS !
MAITRISEZ LES BONNES PRATIQUES EN MATIERE D’ACQUISITIONS,
CESSIONS ET TRANSMISSIONS D’ENTREPRISES
Les bonnes pratiques # 1 -
le choix de la cible
·
Techniques d’approche des prospects
- Choisir la méthode d’approche
la plus appropriée à ses capacités et à ses besoin
- Maximiser les chances de
réussite de l’opération en identifiant les bons prospects
- Maîtriser la diffusion de
l’information en amont et pendant le projet
·
Approche pragmatique de l’évaluation
- Comprendre l’intérêt de chaque méthode d’évaluation
- Mesurer l’importance des prévisionnels
- Faire le lien entre la valorisation et le retour financier
sur investissement
La guerre des patrons fait rage au Medef
Francis Dubrac jette l’éponge. « Usé par tant de calomnies, je m’apprête à démissionner vendredi soir », confiait hier le président de l’ex-Medef 93 Ouest. L’homme, figure emblématique de Saint-Denis, où il dirige l’entreprise de travaux publics fondée par son grand-père il y a quatre-vingt-dix ans, était engagé depuis des mois dans une curieuse « guerre des patrons » de Seine-Saint-Denis.
Un ultime épisode semble l’avoir hier poussé à bout : la démission collective, annoncée également hier, d’une partie des membres de son conseil d’administration.
Impossible de comprendre l’intrigue sans rappeler que la
Seine-Saint-Denis vit depuis des années dans une situation étrange. Elle
disposait jusqu’à il y a peu de deux syndicats de patrons : d’un côté, le Medef93 Ouest (regroupant 300 entreprises de Plaine Commune et de communes voisines),
de l’autre, le Medef de l’Est parisien (qui revendique 800 adhérents), à cheval
sur le 93 et le 94. En 2011, le Medef national veut regrouper les deux
structures au sein d’un Medef 93. A sa tête est alors élu Antoine Hollard,
fabricant de fauteuils haut de gamme de Montreuil, qui dirige déjà le Medef de
l’est parisien.
Une
médiation a été tentée, mais sans succès
C’est alors que la
guerre commence. L’élection est contestée par Francis Dubrac. Le scrutin n’est
pas direct et s’appuie selon lui sur les cotisations d’entreprises du
Val-de-Marne. Faux, rétorque Antoine Hollard, qui assure que le calcul ne prend
en compte que les effectifs du 93. Fin 2012, le Medef 93 Ouest finit par
quitter la structure départementale. « Je suis un démocrate, argumente Francis
Dubrac. A partir du moment où la voix de l’adhérent n’est pas prise en compte,
je m’en vais. » Le chef d’entreprise y voit aussi une manœuvre de la direction
nationale pour installer Antoine Hollard au conseil exécutif et aider Laurence Parisot
à conserver son fauteuil de patronne du Medef. L’intéressé dément encore : « On
est entre la bouffonnerie et la caricature. Je suis entré au conseil exécutif
pour défendre un territoire, les chefs d’entreprise sont des gens libres. » «
En aucune façon Laurence Parisot n’est intervenue dans cette affaire », martèle
le délégué général du Medef Ile-de-France, Jérôme Dubus, qui indique qu’une
médiation a été tentée, sans succès.
Cette agitation déplaît en tout cas. Le Medef a interdit à
Francis Dubrac et à ses 300 adhérents de se prévaloir d’une appartenance à
l’organisation patronale. Certains adhérents commencent à quitter le navire : «
Surtout des grandes entreprises », assure Francis Dubrac, qui évoque des «
pressions » venues de Paris. Au sein même de l’ex-Medef 93 Ouest, les divisions
se sont creusées. Les élus démissionnaires demandent la convocation d’un
conseil d’administration extraordinaire. « Nous voulons réintégrer le Medef de
Seine-Saint-Denis, pour en faire un syndicat autonome et ambitieux », assure
Edouard de Penguilly, patron de DCF (Saint-Denis), qui accuse Francis Dubrac de
ne pas avoir œuvré dans ce sens. Ce dernier a pourtant adressé, en décembre,
une proposition de protocole d’accord pour former un « vrai » Medef 93… sans
les entreprises du Val-de-Marne. La solution « supposant la partition du Medef
de l’est parisien est inacceptable », répondait alors Antoine Hollard dans une
lettre le 1er février dernier. « En revanche, poursuivait-il, nous maintenons
notre objectif d’un Medef 93-94 unique auquel les entreprises adhèrent
directement. »Source : Le Parisien
mercredi 20 mars 2013
CLUB ECO MEDEF 93 du 22 mars 2013 avec Stéphane Troussel, Président du Conseil général de Seine Saint Denis
Nous aurons l'occasion de d'accueillir Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, sur BFM TV, lors de l'une de nos rencontres exceptionnelles du Medef 93 Ouest, le - CLUB'ECO, le Vendredi 22 mars 2013 (12h-14h).
Lors de ce déjeuner-débat, il sera abordé le thème de
l'avenir de la Seine-Saint-Denis, quels en sont les enjeux et les grandes
mutations.
Stéphane TROUSSEL partagera avec nous sa vision sur les grands enjeux du développement économique de notre département et sur les réformes actuelles
Retrouvez ICI l'intervention
du 06 mars 2013.
Medef : le ton se durcit entre Parisot et ses rivaux
Laurence Parisot - AFP
Laurence Parisot, qui a reçu lundi l'aval du comité
statutaire pour briguer un troisième mandat, veut marquer sa différence et
tacle les autres candidats.
Le ton monte d'un cran. Au lendemain du feu vert du comité
statutaire , qui a proposé lundi une réforme des statuts permettant à Laurence
Parisot de se représenter -un mandat de 5 ans renouvelable sans limite -les
échanges sont vifs entre les rivaux potentiels. L'actuelle présidente de
l'organisation patronale a beau vouloir faire encore planer le doute, en
affirmant ce mardi matin sur Europe 1 qu'elle ne pourra confirmer sa
candidature « que le jour où l'AGE (assemblée générale extraordinaire, NDLR),
le corps électoral du Medef, aura fait évoluer les statuts dans l'esprit que préconise
le comité statutaire», nul n'est dupe sur sa volonté de se lancer à nouveau
dans la bataille.
« C'est moi qui prends le risque »
D'autant que du coup, la campagne ne peut réellement
commencer. Lors de la conférence de presse mensuelle du Medef, mardi matin,
Laurence Parisot a déclaré « qu'il ne faut pas avoir peur de la confrontation
électorale, je n'en ai pas peur alors que c'est moi qui prends le risque »,
estimant que ces nouveaux statuts seraient un progrès : « pour travailler,
réformer, faire avancer les choses, on a besoin d'un temps long ».
Affirmant par deux fois « si j'avais la possibilité de
présenter un projet, je serai heureuse de le faire », Laurence Parisot a
insisté sur le fait que la réforme passerait par l'assemblée générale
extraordinaire car « elle est seule souveraine, seul le corps électoral doit
choisir ». Semblant au passage occulter la phase deux du processus : le passage
au conseil exécutif extraordinaire, prévu le 28 mars.
Vote à bulletins secrets
Sur la question majeure du vote à bulletins secrets lors de
ce conseil extraordinaire, la présidente du Medef a remis en question les
décisions prises ce lundi au sein du conseil exécutif. La majorité des membres
ont opté, après débat, pour que le vote de chacun, représentant la position de
son territoire ou de sa fédération, soit secret. « Le bulletin secret à l'AG,
c'est une évidence, c'est pour le conseil exécutif que ce ne sera pas sûre »,
a-t-elle précisé, ajoutant que le comité statutaire trancherait sur cette
question. Or, dans cette période à couteaux tirés, un vote à main levée
changerait évidemment la donne pour les 22 fédérations professionnelles, 12
Medefs territoriaux et 10 personnalités qualifiées du conseil...
Interrogée sur ses différences de fond avec les autres
candidats, l'actuelle présidente du Medef a mis en avant sa défense du
paritarisme qui « doit avoir un rôle important dans la société », ajoutant que
c'était « un désaccord assez grand avec l'un des principaux soutiens de l'un
des candidats actuels ». Une pique directe à Denis Kessler, ex-numéro deux duMedef, et soutien affiché du candidat Pierre Gattaz, PDG de Radiall et
président du groupe des fédérations industrielles (GFI), membre de l'UIMM. Ce
dernier a réaffirmé sur France 2 que le changement immédiat des statuts « n'est
pas bon pour l'image du Medef » et s'est opposé aux mandats longs.
Le patron de l'UIMM, Frédéric Saint-Geours, ex-cadre
dirigeant de PSA, en a aussi pris pour son grade, sous une critique à peine
voilée : « Il est fondamental que le
président soit un chef d'entreprise en activité. C'est le moyen pour rester en
prise avec la réalité », a taclé la patronne des patrons.
Source : Lesechos.fr
Ce qui chiffonne (beaucoup) le Medef dans le projet de loi sur l'emploi
Laurence Parisot a demandé au gouvernement de modifier le projet de loi sur l'emploi qui arrivera devant l'Assemblée nationale le 2 avril. Pour la présidente du Medef, ce texte ne respecte pas sur de nombreux points l'accord du 11 janvier dernier conclu entre les partenaires sociaux. Notamment sur l'extension de la complémentaire santé à tous les salariés, les procédures de licenciement ou sur l'obligation de mobilité éventuellement imposable aux salariés.
Laurence Parisot n'est pas contente. Non seulement elle n'aime pas que soit raillée son initiative de faire modifier les statuts du Medef pour tenter de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale. Mais, de surcroît, elle demande aussi au gouvernement de modifier le projet de loi de sécurisation de l'emploi, estimant que certains points n'étaient pas conformes à l'esprit de l'accord finalisé par les partenaires sociaux (patronat et CFDT, CFTC et CFE-CGC) le 11 janvier dernier. La présidente demande que des modifications soient apportées avant l'examen du texte par l'Assemblée nationale en avril, sinon, se voulant menaçante, elle prévient que « cela serait susceptible de nous faire regarder l'accord d'une autre façon »...
De fait, le texte de l'accord du 11 janvier a été transcrit dans un projet de loi en un temps record par les services du ministère du Travail, puis il a été ausculté par le Conseil d'Etat avant d'être examiné le 6 mars en Conseil des ministres. Lors de ces différentes étapes, des modifications et précisions ont été apportées à son contenu. Ce qui ne plaît pas toujours, donc, au Medef. Et ce n'est sans doute pas fini puisque les députés pourront faire jouer leur droit à amendements. Revue de détail des principaux points qui fâchent l'organisation patronale.
Généralisation de la complémentaire santé.
Concernant la complémentaire santé qui devra être proposée à tous les salariés d'ici 2016, le projet de loi n'interdit pas « les clauses de désignation », c'est-à-dire que telle ou telle branche peut imposer aux entreprises de son secteur l'opérateur qui devra proposer cette complémentaire santé, c'est d'ailleurs ce que souhaitait l'UPA (artisans employeurs). Le Medef, lui, plaide pour « une liberté de choix pour les entreprises »... ce que la puissante Fédération française de l'assurance (FFSA) réclame également. Mais, à ce stade, le projet de loi laisse une totale liberté d'organisation aux branches professionnelles : concurrence, désignation, recommandation... Bref, à chaque profession de s'organiser.
Procédure d'homologation des plans sociaux
En cas de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), l'accord du 11 janvier mentionne deux possibilités. La première prévoit la signature d'un accord majoritaire (c'est-à-dire conclu avec des syndicats représentant plus de 50% des salariés) organisant toute la procédure de licenciement. Cet accord sera ensuite validé par l'administration. La seconde consiste pour l'employeur seul à élaborer le plan social qui sera soumis à consultation du comité d'entreprise pour avis. Cette consultation devra durer a minima 21 jours, étant entendu que ce délai ne débutera que lorsque le CE sera consulté sur le projet économique de l'entreprise ET sur le PSE lui-même.
Ce que conteste le Medef, qui aurait souhaité que ce délai de 21 jours démarre dès les premières consultations du CE. En tout état de cause, une fois cette phase de consultation achevée, l'administration enclenchera la procédure d'homologation, plus fouillée que dans l'hypothèse où il y aurait eu un accord majoritaire. Notamment, l'administration (en l'occurrence la Directe) devra vérifier que le contenu du plan social est proportionnel aux moyens de l'entreprise. Mais, rappelons qu'une fois cette homologation obtenue, elle aura le mérite pour les entreprises de fortement limiter les contestations a postériori du plan social. Ce qui limitera les incertitudes juridiques.
Accords de mobilité et de maintien dans l'emploi
C'est un des point très chauds de l'accord qui a notamment provoqué la non signature de FO et de la CGT. Le texte prévoit (après la conclusion d'un accord d'entreprise pas forcément majoritaire) que des salariés pourront être contraints à une mobilité (géographique) interne... même en dehors de tout projet de licenciements. Mais quid des salariés qui refuseraient une telle mobilité ? Le projet d'accord du 11 janvier évoquait un licenciement pour motif personnel.
Après le passage en Conseil d'Etat, c'est devenu un licenciement économique, à l'instar des salariés qui refuseraient un accord majoritaire sur le maintien dans l'emploi (qui permet, en contrepartie du maintien de l'emploi, de baisser les salaires et de modifier le temps de travail en cas de difficultés conjoncturelles de l'entreprise et pour une durée maximale de deux ans). Dans les deux cas, donc, (refus de mobilité et refus d'un accord de maintien de l'emploi), le salarié devra être licencié économique et bénéficier des mesures d'accompagnement prévues dans l'accord. Le Medef est très inquiet sur ce point, car, s'il y a plus de 9 refus, faudra-t- il alors prévoir un plan social pour ces salariés licenciés pour un motif économique ? Avec consultation du CE ? Tout ce que l'organisation patronale voulait éviter. Ce n'est pas encore très clair. Mais il est certains que des amendements vont pousser dans le sens d'une obligation d'un plan social spécifique.
Source : La Tribune
mardi 19 mars 2013
Medef : Gattaz évoque un changement de statuts «peu démocratique»
Le comité statutaire du Medef a donné son feu vert lundi à
un troisième mandat de Laurence Parisot.
Le président du Groupe des fédérations industrielles, Pierre
Gattaz, maintient sa candidature à la tête du Medef, au lendemain du feu vert
du comité statutaire du patronat à une modification des statuts permettant à
Laurence Parisot de briguer un troisième mandat.
«Je maintiens ma candidature bien évidemment, ce n’est pas
une surprise que le comité statutaire (dont les membres) sont nommés par
Laurence Parisot émette un avis» favorable, a déclaré sur France 2, le PDG du
fabricant de connecteurs Radiall.
«Le changement des statuts est typiquement pour que Laurence
Parisot puisse rester à son poste. Ce n’est pas très exemplaire, ce n’est pas
très démocratique», a-t-il fustigé. Pierre Gattaz a réaffirmé son opposition à
un changement des statuts, car «ce n’est pas bon pour l’image du Medef», a-t-il
jugé, se disant confiant de voir cette proposition rejeter dans les prochains
jours.
Saisi par Laurence Parisot, le comité statutaire du Medef a
proposé lundi une réforme des statuts qui permettrait à cette dernière d’être
candidate en juillet à un très controversé troisième mandat.
Cette proposition doit à présent être votée le 28 mars à la
majorité simple par le conseil exécutif du Medef (45 membres) avant d’être
soumise à une assemblée générale extraordinaire (AGE), laquelle ne peut se
réunir avant les 15 jours suivant le vote du conseil exécutif. Pour que la
réforme soit validée, l’AGE doit l’adopter à une majorité des deux tiers.
Pierre Gattaz s’est aussi prononcé contre des mandats longs,
faisant valoir que l’organisation «a besoin de respirer». «Quand on reste
longtemps, on n’a plus le pouls du business, des salariés, des fournisseurs
(...) on n’a plus le sens des urgences pour la promotion des entreprises»,
a-t-il défendu.
Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans puis
reconduite en 2010 pour une durée de trois ans, conformément aux statuts
actuels du Medef, Laurence Parisot doit normalement quitter son poste le 1er
juillet. Interrogée ce mardi sur le feu vert du comité statutaire, elle a laissé
entendre qu'elle prendrait au dernier moment sa décision de se porter ou non
candidate à un troisième mandat.
Pouvez-vous confirmer que vous allez briguer un nouveau
mandat ? lui a-t-on demandé sur Europe 1. «Je ne pourrai le confirmer que le
jour où l’AGE, le corps électoral du Medef, aura fait évoluer les statuts dans
l’esprit que préconise le comité statutaire», a répondu la patronne des
patrons.
Dans l’immédiat, outre Pierre Gattaz, le patron de Virgin
Mobile, Geoffroy Roux de Bézieux, l’ancien médiateur de la sous-traitance
Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade se sont déjà
déclarés candidats pour lui succéder.
Geoffroy Roux de Bézieux, lui aussi candidat, a pour sa part
estimé que ce feu vert n’était «pas une surprise», tout en maintenant que les
adhérents n’accorderont pas un nouveau mandat à Laurence Parisot. «Le vrai
sujet, c’est qu’on a un processus démocratique, on va voter le 28 mars, d’abord
en conseil exécutif pour convoquer une AGE (assemblée générale extraordinaire,
ndlr), et après il y a l’AGE», a expliqué le patron du groupe Omea (Virgin
Mobile). «La vraie étape, c’est l’AGE», a-t-il souligné mardi sur France Inter.
Source : Libération
Medef : Parisot, le putsch en trois actes
Les statuts interdisent à la patronne des patrons de briguer
un troisième mandat. Parviendra-t-elle à les modifier pour rempiler ? La
réponse est peut-être pour aujourd'hui...
Que nous prépare le Medef lundi 18 mars ? Le comité des statuts était censé donner sa position au comité exécutif de l'organisation sur la modification des règles qui pourraient permettre à Laurence Parisot de se maintenir à sa tête. Mais il est possible que les dirigeants des fédérations prennent plus de temps que prévu pour décider s'ils donnent ou non leur feu vert à la patronne des patrons pour briguer un troisième mandat. S'ils disent oui, Laurence Parisot aura réussi un coup de maître. En quelques mois, elle aura retourné la situation à son avantage, se retrouvant quasiment dans la position de candidate naturelle à l'approche de l'élection de juin prochain. Récit d'un coup de force avant l'issue du dernier acte.
1er acte : vaincre la fatalité
Dès l'été 2012, Laurence Parisot fait courir la rumeur :
elle pourrait vouloir briguer un troisième mandat. A cette époque, l'idée fait
sourire la plupart des patrons, car la présidente en est à son second, et pour
rester à son poste, il faudrait non seulement qu'elle modifie les statuts, mais
aussi que ce changement s'applique tout de suite ! La rumeur n'inquiète donc
pas plus que ça, d'autant que la campagne officielle ne doit commencer qu'en
janvier 2013. "Laurence Parisot m'a demandé d'attendre, pour ne pas
interférer avec les négociations en cours sur la sécurisation de
l'emploi", confie en novembre Jean-Claude Volot, premier candidat déclaré
à sa succession.
Cette situation profite à la présidente du Medef : elle
occupe le devant de la scène, alternant des sorties musclées contre les projets
fiscaux du gouvernement et des signes d'apaisement dans les négociations sur la
réforme du droit du travail. Les patrons applaudissent. "On a soutenu Laurence,
on n'a pas été déçu ", dit la fédération bancaire. "Parisot a été une
excellente présidente", abonde le bâtiment. En parallèle, Laurence Parisot
s'occupe d'alimenter la rumeur. "Nous avons décidé que la question de la
succession serait traitée après la négociation sur l'emploi, je ne vais pas
enfreindre cette règle", dit-elle sans exclure sa candidature.
La patronne des patrons se donne ainsi du temps pour que le
principe d'un nouveau mandat pénètre les esprits les plus réfractaires. Pendant
qu'elle prive ses opposants de toute possibilité de contestation, son entourage
plaide déjà en sa faveur. En décembre, Jean-Louis Schilansky, patron de la
fédération de l'industrie pétrolière et trésorier du Medef brise le silence :
"Il faut qu'elle reste, quitte à changer les statuts."
2e acte : Modifier les statuts
La présidente du Medef choisit le moment le plus favorable
pour passer à l'acte : le soir de la signature de l'accord qui permettra une
adaptation des entreprises à la conjoncture et une simplification des procédures
de licenciement. En pleine victoire, elle informe par mail les membres du
comité exécutif du Medef qu'elle a demandé au comité statutaire de se mettre au
travail. La campagne officielle est lancée...
Les langues se délient chez les fédérations déçues par
l'accord sur l'emploi ou agacées par sa démarche. "Les dirigeants qui
s'accrochent, c'est une mauvaise chose", note le président du Medef
Provence-Alpes-Côte d'Azur, Stéphan Brousse. Les nouveaux candidats, comme
Pierre Gattaz ou Geoffroy Roux de Bézieux, sont ulcérés par son putsch façon
Poutine. "Le Medef est une organisation démocratique. On ne change pas les
règles avant une élection", peste Thibault Lanxade, également candidat.
Mais le débat est pipé, car Laurence Parisot se cache
derrière la décision du comité des statuts pour ne pas se justifier : "Il
y a des échéances dans nos institutions, je vais les respecter." Yvon
Gattaz, Jean Gandois et Ernest-Antoine Seillière, trois anciens patrons du
Medef, renoncent à envoyer la lettre qu'ils ont écrit à Laurence Parisot pour
lui faire part de leur indignation. La présidente annonce pourtant sa
candidature potentielle le 2 mars, avant la décision du comité des statuts...
3e acte : Transformer l'essai
Cette méthode du fait accompli permet à Laurence Parisot
d'inverser les rôles en quelques mois. "Les attaques et les propos
anonymes dont je suis l'objet deviennent inacceptables", dit-elle le 2
mars. "Le tam-tam selon lequel je serais une putschiste, ou classable dans
la même catégorie que M. Poutine, procède d'une intention destructrice que je
ne peux pas laisser se développer plus longtemps."
La présidente du Medef rend son départ suffisamment
compliqué pour que les patrons s'interrogent vraiment sur son utilité. Elle
défend son bilan : 20 milliards d'euros de crédit d'impôt et une réforme du
marché du travail. Elle rappelle aussi les enjeux à venir : la réforme des
retraites et celle de l'assurance-chômage, pour lesquelles il va falloir batailler
ferme. "Je ne prendrai pas de risque en cette période : elle a un capital
de reconnaissance, et a développé des relations avec le gouvernement qui
marchent", fait valoir Jean-Louis Schilansky.
Surtout, Laurence Parisot met au défi les fédérations
d'imposer une autre tête à sa place. Celui qui s'oppose à elle sait qu'il va
devoir affronter une candidate qui se bat en-dehors des règles. Peu de
candidats officiellement déclarés sont susceptibles d'avoir le soutien de
l'appareil. Seul un poids lourd semble aujourd'hui pouvoir la détrôner, avec le
soutien des principales fédérations. Frédéric Saint-Geours, le patron de l'UIMM
(métallurige), la plus puissante d'entre elles, s'est déjà prononcé contre un
nouveau mandat de Laurence Parisot. Faute d'alternative, il pourrait lui-même
se présenter en recours, avec le handicap d'incarner une entreprise, PSA, pas
vraiment au mieux de sa forme. Pourra-t-il attendre la décision officielle de
l'UIMM, fin mars, pour se lancer dans la course ? Il vient en tout cas de
prendre congé de son poste au directoire de PSA.
Source : Nouvelobs.com
Medef : nombreuses candidatures pour la présidence
Les prétendants à la présidence du Medef, dont l’élection
doit avoir lieu en juillet, commencent à être nombreux. Plus de cinq à ce jour,
avec le suspense du troisième mandat de l’actuelle présidente, …on est gâté.
Les médias vont suivre cette élection avec délice. Après l’aventure Thibault,
voici venir le suspense Parisot.
Devant ces candidatures multiples, on dira en premier lieu
qu’il est positif que des chefs d’entreprise veuillent assumer cette
responsabilité. Comme le poste n’apporte pas d’émoluments, cela signifie qu’à
leurs yeux le Medef est utile, voire nécessaire. En se portant candidat, ils
reconnaissent que le Medef est une pièce essentielle de la représentation
patronale pour les entreprises et pour le pays.
Tous issus de l’entreprise, les candidats ont des profils
différents : certains davantage ancrés dans les institutions patronales,
certains ayant eu une expérience de négociateur social, d’autres avec davantage
un profil manageur. L’essentiel sera de connaître leur vision de ce que peut
être le Medef. Le Medef n’est pas une entreprise et il ne se conduit pas comme
on manage une entreprise. Il s’agit d’une confédération, associant des
fédérations et des unions territoriales, ce qui exige une capacité particulière
de dosage entre centralisme et autonomie. Cela sera sans doute une partie du
programme des candidats : quid de la gestion interne du groupe ?
Reste la partie rôle du Medef. Plus ouvert ou moins ouvert
au social ? Social renvoyé à l’entreprise ou social régulé par des normes
interentreprises ? Centré sur les entreprises et leurs problèmes de
compétitivité ou ouvert à la société et à ses différentes composantes ? Acteur
de lobbying ou porteur d’intérêt général ? Jacobin ou en prise avec le
territorial ? Européen ou mondialiste ? On attend avec impatience les
clarifications des candidats.
Reste que la pluralité des candidats peut évoluer de la
confrontation à l’affrontement. Une organisation divisée est toujours un
problème pour ses interlocuteurs …À suivre.
Les candidats à ce jour :
Pierre Gattaz , président du groupe des fédérations
industrielles et président du directoire de Radiall
Geoffroy Roux de Bézieux, président de Virgin France
Jean Claude Volot, ancien médiateur du crédit
Thibaud Lanxade, PDG d’Aqoba (carte de paiement qu’il a
fondée
Possibles : Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM
chargé de mission auprès du président de PSA et Laurence Parisot actuelle
présidente du Medef, si les statuts sont modifiés pour lui permettre de
concourir pour un troisième mandat.
Source : clésdusocial.com
lundi 18 mars 2013
Medef : la réforme voulue par Parisot n'aurait pas de majorité
Medef : la réforme
voulue par Parisot n'aurait pas de majorité
L'un des candidats à
la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile)
Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence
Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre,
n'aura pas de majorité.
L'un des candidats à
la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé
lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot,
présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n'aura
pas de majorité.
"Le comité
statutaire va présenter son avis tout à l'heure. On votera le 28 mars en
conseil exécutif, puis en assemblée générale pour que ce changement de statut
soit accepté, il faut deux tiers des voix. Je crois que la majorité sera
défavorable", a déclaré le chef d'entreprise sur LCI.
Geoffroy Roux de
Bézieux a souligné que Laurence Parisot "n'avait pas un mauvais
bilan".
Mais à ce poste, on ne
peut pas rester trop longtemps, sinon on devient un professionnel de la
représentation professionnelle, et on perd le pouls du terrain", a-t-il
souligné.
Laurence Parisot, élue
en 2005 et reconduite en 2010, arrive au terme de ses mandats le 1er juillet et
ne peut se représenter, en l'état actuel des règles du mouvement.
Elle a saisi le comité
statutaire sur une éventuelle réforme qui lui permettrait soit de prolonger son
bail de deux ans, soit de briguer un troisième mandat. Elle a également demandé
un relèvement de l'âge limite pour les candidats, actuellement fixé à 65 ans.
jeudi 14 mars 2013
Medef : le sort de Laurence Parisot s'éclaircira la semaine prochaine
Le comité statutaire du Medef se prononcera lundi 18 mars sur une éventuelle réforme permettant à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat. Le vote du conseil exécutif interviendra dans un second temps.
Laurence
Parisot, présidente du Medef, saura lundi 18 mars si le comité statutaire
l'autorise à modifier les statuts et à briguer un nouveau mandat.
La querelle des statuts du Medef devrait connaître une issue
lundi 18 mars. En effet, le comité statutaire va présenter ses recommandations
au conseil exécutif.
Les 45 membres du conseil exécutif, l'instance dirigeante du Mouvement des entreprises de France, ne seront a priori pas informés à l'avance
de la teneur des propositions.
Un vote début avril
"Le vote n'aura donc pas lieu immédiatement, pour
permettre aux membres de consulter leur organisation ou fédération. Un conseil
exécutif extraordinaire sera convoqué assez vite pour voter", a expliqué
un responsable patronal.
La date de cette nouvelle réunion n'est pas encore fixée,
mais selon plusieurs sources elle interviendra d'ici début avril.
Tentative de révision des statuts
Laurence Parisot, élue en 2005 à la présidence de la principale
organisation patronale puis réélue en 2010 pour un second mandat de trois ans,
ne peut pas, conformément aux statuts actuels, se présenter à l'élection prévue
au début de l'été.
Elle souhaite réviser les statuts du Medef pour pouvoir
prolonger son mandat actuel ou briguer un troisième mandat, et a saisi en
janvier le comité statutaire pour qu'il fasse des recommandations.
Une éventuelle refonte des statuts doit être entérinée à la
majorité absolue par le conseil exécutif puis, si ce vote est acquis, à la
majorité des deux tiers par l'assemblée générale du Medef.
Guerre de tranchées au Medef
Plusieurs responsables patronaux ont manifesté leur
hostilité à un changement des règles à l'approche du scrutin. Quatre d'entre
eux se sont déjà portés candidats à la succession de Laurence Parisot: le
patron de Virgin Mobile Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Groupe des
fédérations industrielles (GFI) Pierre Gattaz, l'ex-médiateur de la
sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade.
Le président de la puissante Union des industries et des
métiers de la métallurgie (UIMM) Frédéric Saint-Geours s'est positionné contre
le changement des statuts mais n'a pas encore dit s'il serait candidat.
Source : L'entreprise.fr
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mercredi 13 mars 2013
« Grand Paris : La Seine-Saint-Denis, nouvel eldorado des entreprises ?»
En
direct aujourd’hui sur BFM BUSINESS TV et RADIO à 14H
« Grand Paris : La Seine-Saint-Denis, nouvel
eldorado des entreprises?»
Patrick
Nabet, administrateur du MEDEF 93 Ouest,
Président directeur général de BSA, est l’invité de BFM Business.
Président directeur général de BSA, est l’invité de BFM Business.
Regardez, Ecoutez en
direct le débat avec les visions partagées des autres invités :
Stéphane
Troussel, Président du Conseil général de Seine-Saint-Denis,
Christian Dupuy, Vice-président du Conseil général des Hauts de Seine et Maire
de Suresnes
et Jérôme Dubus, Délégué général du MEDEF Ile-de-France.
et Jérôme Dubus, Délégué général du MEDEF Ile-de-France.
lundi 11 mars 2013
Laurence Parisot appelle les parlementaires à voter l'accord emploi «tel quel»
La présidente du Medef souhaite que le projet de loi, qui reprend l'accord sur la sécurisation de l'emploi négocié en janvier par le patronat et trois syndicats, soit voté en l'état.
La présidente du Medef Laurence Parisot a appelé dimanche les députés et les sénateurs, qui seront appelés à se prononcer en avril sur le projet de loi qui reprend l'accord sur la sécurisation de l'emploi , à le voter en l'état. Ce projet de loi a été présenté mercredi dernier en conseil des ministres. Il devrait être applicable début mai, selon le ministre du Travail Michel Sapin.
« Nous demandons d'abord que cet accord soit transcrit dans la loi tel quel. (Si ça n'était pas le cas), ce serait très problématique », a déclaré Laurence Parisot sur France 3. « Il a, cet accord, une logique intrinsèque, il a une cohérence, et tout amendement qui retire ou qui ajoute déséquilibrerait l'accord », a-t-elle ajouté. « Faisons confiance à la société civile. » L'accord, négocié en janvier par le patronat et trois syndicats (CFDT, CFCT et CFE-CGC), a été vivement critiqué par la gauche de la gauche ainsi que par les syndicats non signataires.
Laurence Parisot a vivement dénoncé les déclarations du ministre Victorin Lurel, qui a contesté le qualificatif de « dictateur » pour désigner l'ex-président vénézuélien, jugeant qu'il déshonorait la France. « La déclaration du ministre Victorin Lurel est très choquante. Comment peut-on dire d'un homme qui était un dicateur, un démagogue, qui incarne le populisme dans toute son horreur, puisse avoir les qualités que prétend notre ministre? », s'est-elle indignée sur France 3.
Victorin Lurel, ministre des Outre-mer, représentait le gouvernement français aux obsèques de Hugo Chavez à Caracas et a confié son émotion à la presse après la cérémonie. Il a déclaré que si on ne pouvait « pas être d'accord avec telle ou telle action de Hugo Chavez », « les gens sont fiers de ce qui a été fait en 14 ans » de présidence. « Toute chose égale par ailleurs, Chavez c'est de Gaulle plus Léon Blum. De Gaulle parce qu'il a changé fondamentalement les institutions et puis Léon Blum, c'est-à-dire le Front populaire, parce qu'il lutte contre les injustices », a-t-il ajouté. Selon lui, « le monde gagnerait à avoir beaucoup de dictateurs comme Hugo Chavez puisqu'on prétend que c'est un dictateur. Il a pendant ces 14 ans respecté les droits de l'Homme ».
« Je pense qu'il déshonore notre pays, je pense qu'il déshonore notre gouvernement en s'exprimant ainsi », a réagi Laurence Parisot, emboîtant le pas de plusieurs députés de droite et du centre qui ont samedi dénoncé ces propos.
S'agissant du bilan économique de la présidence Chavez, Laurence Parisot a estimé qu'il n'avait pas su « construire d'économie solide et durable » à partir de cette richesse extraordinaire » (le pétrole). « C'est même tout le contraire. Il a fait en sorte que toutes les élites quittent le pays. La dépendance du Venezuela du reste du monde est très grande. Ce pays importe tout, il ne fabrique rien », a-t-elle souligné. Elle a enfin déclaré que le Venezuela avait besoin avant tout d'une « vraie démocratie, d'un multipartisme ». « Il ne peut pas y avoir d'économie durable, prospère sans démocratie. Les deux sont intimement liés », a-t-elle fait valoir
Source Les echos.fr
Source Les echos.fr
mercredi 6 mars 2013
Castors d'Or : notre adhérent Paprec met ses salariés à l'honneur
Les castors d’or du
groupe Paprec
Cet homme de valeurs
a crée au sein de son Groupe, les Castor d'Or : « Etre nominé, c'est déjà une
distinction. Etre élu Castor d'Or, c'est un honneur. Cela récompense dans les
deux cas des parcours professionnels qui se sont révélés exemplaires au cours
de l'année. » Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec Group.
Instaurée en 2004 par Jean-Luc Petithuguenin, la cérémonie
des « Castors d'Or » récompense chaque année les collaborateurs les plus
méritants. De l'ouvrier au directeur, quinze catégories sont désignées :
ouvrier, conducteur d'engins, conducteur de presse, technicien de maintenance,
conducteur de presse, technicien de maintenance, employé, chauffeur, secrétaire
d'agence, assistante, agent de maîtrise, collaborateur siège, exploitant,
commercial, révélation, directeur commercial, directeur commercial, directeur
d'agence.
La direction du groupe attache une grande importance à la
promotion des collaborateurs. Chaque directeur doit pouvoir détecter les
potentiels en interne pour permettre aux collaborateurs qui le souhaitent de
gravir les échelons. « Il faut savoir se
prendre en main. C'est en étant volontaire, déterminé, courageux, honnête et
travailleur que l'on peut s'élever dans la hiérarchie et progresser. » souligne
Jean-Luc Petithuguenin, président-fondateur du groupe.
mardi 5 mars 2013
Pierre Gattaz : «Le Medef a besoin de respirer»
«Il faudrait que Laurence Parisot dise que toute modification de la gouvernance, si elle est décidée, ne s'appliquera pas à elle», avance Pierre Gattaz.
INTERVIEW - Pierre Gattaz, président du Groupement des fédérations industrielles (GFI) et PDG du groupe Radiall, présente son programme pour la présidence du Medef, alors que Laurence Parisot demande une modification de statuts qui lui permettrait de rester deux ans de plus.
LE
FIGARO. - Pourquoi vous opposez-vous à ce que Laurence Parisot reste deux ans
de plus?
Pierre GATTAZ. - Encore une fois, je n'ai rien contre Laurence Parisot qui a fait le job. Mais elle le fait depuis huit ans et a connu trois présidents de la République. Le Medef a besoin de respirer et se doit de montrer l'exemple en ne modifiant pas les règles du jeu six mois avant une élection. Avec cette proposition de modification des statuts, nous ne parlons plus des entreprises, de la situation économique. Il faudrait que Laurence Parisot dise que toute modification de gouvernance, si elle est décidée, ne s'appliquera pas à elle. Et surtout changer les statuts, pour quoi faire? Pour moi, ce serait pour raccourcir les mandats afin de permettre à des entrepreneurs de terrain de présider le Medef et de ne pas délaisser longtemps leur entreprise.
Le Medef peut-il changer de capitaine en pleine tempête?
Avec de tels arguments, on ne changera jamais de président car il n'y a jamais de bon moment. Il y a des statuts et ils doivent s'appliquer. Quant à l'atout de l'expérience, Laurence n'en avait pas quand elle a été élue en 2005. Pour ma part, j'ai quinze ans d'implication dans les instances et de direction d'organisation. Je connais autant les missions et les enjeux du Medef que la machine de l'intérieur.
Pourquoi vous présentez-vous?
Ce qui me mobilise, c'est de voir que la France ne va pas bien. On parle trop d'économie de façon financière et spéculative. Or, c'est l'économie qui tire le social et le sociétal. Je me présente pour le marteler. Je veux bâtir un Medef de conviction, de propositions et de combat pour lutter contre les idéologies et faire de la pédagogie. Cela fait trente ans que je voyage dans le monde et je suis stupéfait de voir à quelle vitesse les pays émergents ont accepté l'économie de marché. En France, nous avons voté un budget 2013 avec une fiscalité punitive, dogmatique et contre-productive. On ne peut pas passer son temps à taper sur les entreprises, les entrepreneurs et les actionnaires. Si François Hollande nous avait dit que nous, les entrepreneurs, sommes les acteurs clefs de l'économie mais qu'on allait devoir participer au redressement de la France en attendant les réformes de la sphère publique, nous aurions compris. Il ne faut jamais oublier que les déficits d'aujourd'hui sont les impôts de demain et le chômage d'après-demain.
Votre programme est donc offensif, voire politique?
Je veux un Medef de conquête et apolitique. Et au-delà de la bonne marche des entreprises, on doit s'approprier certains thèmes extérieurs, qui ont un impact sur la compétitivité des entreprises, comme le rôle de l'État et de l'Europe, le commerce international, la politique monétaire, l'environnement… et se créer des convictions profondes. Ensuite, nous devons expliquer, convaincre que la France peut gagner, va gagner. On a des argumentaires à porter, une vision à proposer. Nous devons orienter l'avenir si on ne veut pas qu'on le fasse à notre place.
Comment comptez-vous diriger le Medef si vous êtes élu en juillet?
Je propose un Medef de terrain, à l'écoute des entrepreneurs, qui travaille avec et pour eux. Nous devons absolument parvenir à définir, ensemble, un environnement «5 s»: simple, stabilisé, serein fiscalement, souple socialement et sécurisé juridiquement. Chaque loi devrait être précédée d'une étude d'impact sur ses conséquences en termes d'emploi et de croissance. Je veux aussi un Medef de reconnaissance: les entrepreneurs en France ne sont pas considérés. L'entreprise, ce n'est pas la lutte des classes mais avant tout des innovations, des projets de croissance, des technologies qu'on exporte, des hommes et des femmes qui inventent la société de demain, des salariés qui prennent du plaisir à venir travailler. L'entreprise, c'est le risque permanent et l'adaptation en continue. Mais on ne pourra le faire que si nous avons un Medef de rassemblement qui agrège tous les talents, à tous les niveaux. Le patronat doit dépasser ses gauloiseries, chasser en meute, travailler ensemble…
Pour Pierre Gattaz, «il est fondamental est de tailler dans les dépenses publiques».
Quel est, selon vous, le problème numéro un à régler d'urgence?
La France a toujours un problème de compétitivité coût. Nous avons été agréablement surpris par le pacte de compétitivité, mais ce n'est qu'un premier pas. Le crédit d'impôt de 20 milliards reste lent et compliqué à mettre en œuvre - il faut dépenser pour être remboursé - et insuffisant. Avec ce pacte, le gouvernement a compensé les hausses de prélèvements des dernières années et on est revenu à la situation de 2008, pas plus.
Il faut donc aller plus loin?
Oui, car les entreprises n'ont pas gagné en compétitivité. Porter le crédit d'impôt à 50 milliards avec des transferts de cotisations sur des assiettes plus larges, type TVA ou CSG, pour baisser le coût du travail, est un préalable. Mais il est fondamental est de tailler dans les dépenses publiques. Et le Medef peut y aider. Nous optimisons nos structures depuis des décennies ; nous passons nos dépenses à la toise tous les jours. Les pouvoirs publics peuvent s'inspirer de la gestion des entreprises et des méthodes de mobilisation de nos salariés pour y arriver.
Vous êtes le fils d'un ancien patron des patrons. C'est un handicap?
Pas du tout. Mon père, Yvon, a été élu président du CNPF en 1981, il y a plus de trente ans. Or, le monde a changé. Ce qui compte n'est pas mon nom mais mon expérience, mon engagement, mes idées. Même si je le voulais, je ne pourrais pas gommer ma filiation. C'est comme ça. C'est une force et j'en suis fier.
Vous irez jusqu'au bout si l'UIMM décide de ne pas vous soutenir?
Le processus de désignation à l'UIMM est transparent. La convention du 6 mars débouchera sur le programme de la métallurgie pour le Medef, puis tous les candidats devront se positionner par rapport à lui. C'est comme une compétition sportive, le meilleur gagnera. Et si l'UIMM, dont je suis membre du bureau, décidait de soutenir un autre candidat que moi, je continuerais.
Source : le figaro
Espoirs du Management 2011, le lauréat : notre adhérent PAPREC GROUP
Le Medef 93 Ouest a eu le plaisir de recevoir notre adhérent lors du déjeuner du Club' Eco du MEDEF 93 Ouest du 12 Février 2013. Revivez ici ce moment convivial.
Cet homme de valeurs a crée au
sein de son Groupe, les Castor d'Or : « Etre nominé, c'est déjà une
distinction. Etre élu Castor d'Or, c'est un honneur. Cela récompense dans les
deux cas des parcours professionnels qui se sont révélés exemplaires au cours
de l'année. » Jean-Luc Petithuguenin, PDG de Paprec Group.
Une institution de Paprec Group
Instaurée en 2004 par Jean-Luc Petithuguenin, la cérémonie
des « Castors d'Or » récompense chaque année les collaborateurs les plus
méritants. De l'ouvrier au directeur, quinze catégories sont désignées :
ouvrier, conducteur d'engins, conducteur de presse, technicien de maintenance,
conducteur de presse, technicien de maintenance, employé, chauffeur, secrétaire
d'agence, assistante, agent de maîtrise, collaborateur siège, exploitant,
commercial, révélation, directeur commercial, directeur commercial, directeur
d'agence.
Promouvoir les collaborateurs, une philosophie de groupe
La direction du groupe attache une grande importance à la
promotion des collaborateurs. Chaque directeur doit pouvoir détecter les
potentiels en interne pour permettre aux collaborateurs qui le souhaitent de
gravir les échelons. « Il faut savoir se
prendre en main. C'est en étant volontaire, déterminé, courageux, honnête et
travailleur que l'on peut s'élever dans la hiérarchie et progresser. » souligne
Jean-Luc Petithuguenin, président-fondateur du groupe.
Avec Francis Dubrac, les responsables politiques du 93, Erik Orsenna... "la flèche de la basilique de Saint Denis repointe son nez".
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lundi 4 mars 2013
Les nouveaux bâtisseurs de cathédrale du 93
La basilique de Saint-Denis sans sa flèche
Sur le flanc gauche, il y a comme un vide. Un trou à la
place de la tour. Depuis plus d'un siècle et demi qu'il manque à la Basilique
Saint-Denis une flèche et le maire veut la voir à nouveau dominer les toits
franciliens. Vendredi 1er mars, Didier Paillard a présenté avec Patrick
Braouezec, président de Plaine commune, un projet de reconstitution de
l'édifice. Avec comité de parrainage et mécénat.
Jusqu’en 1837, la basilique était pourvue d'une immense
flèche comme tous les édifices gothiques. Cette année-là la foudre frappe l’édifice
et la détruit partiellement. Dix ans plus tard la tour Nord est démontée par
Viollet Leduc. Du haut de ses 86 mètres, elle se voyait pourtant de loin, comme
un signe guidant les pèlerins vers les tombeaux royaux. Le monument restera
amputé, déséquilibré avec sa seule tour restante.
Voilà trente ans que son sort est discuté : rebâtir la
flèche manquante à l’identique, laisser la cathédrale dans sa forme bancale
avec son histoire ou en construire une contemporaine ? C’est Marcelin Berthelot
qui le premier voulut, en 1987, reconstruire l’édifice conforme à son origine.
Manifestations, pétitions, sons et lumières avec reconstitution par laser…le
maire PCF ne lésine pas sur la campagne de communication. Il fallait redonner à
la basilique toute sa fierté. Le feu vert du ministère de la culture arrive
enfin en 1989. Mais Jack Lang n’y alloue pas un franc, la banlieue n’était pas
la priorité en matière architecturale.
"Redonner du souffle au coeur de ville"
La ville s’est ensuite tournée vers un autre grand projet,
le Stade de France, construit sur l’ancienne zone industrielle. C’est lui a
fait venir les entreprises et les emplois. La flèche de la basilique est
retournée dans les cartons. Pourtant l’église prestigieuse attire toujours 180
000 touristes par an. C’est en effet sous sa nef que reposent tous les rois de
France. Le bâtiment religieux est marqué par l’histoire et en garde les traces
: c’est ici que Jeanne d’Arc est venue se faire soigner. Henri IV y proclama
lors de son baptême que « Paris vaut bien une messe », abjurant là son protestantisme.
Et Napoléon fit de l’ancienne abbaye une maison d’éducation pour jeunes filles,
la Légion d’honneur.
Depuis des années, l’édifice gothique souffre de multiples
infiltrations et se dégrade. Quand voici quelques mois, la restauration de la
façade a été entamée, l’idée de la reconstruction de la flèche a refait
surface. « La Basilique doit retrouver sa forme originelle. Il est venu le
temps de reconstruire la flèche » ont de nouveau décrété le maire, Didier
Paillard et Patrick Braouezec, président de Plaine commune. « Il faut un projet qui redonne du souffle au
cœur de ville et fasse venir le touriste parisien », juge Francis Dubrac,
président de l’office du tourisme. « Ce sera un projet fédérateur », assure le
maire communiste.
20 millions d'euros à trouver
L’idée est de lancer un chantier de restauration promouvant
le savoir faire manuel et un chantier d’insertion de formation aux métiers de
la pierre. Le projet coûterait quelque 20 millions d'euros. Pour les trouver,
les initiateurs veulent attirer les mécènes. Ils ont confié le comité de
parrainage à l’académicien Eric Orsenna, ancien conseiller culturel de François
Mitterrand qui soutient déjà la reconstruction de la frégate Hermione à
Rochefort. Des entreprises comme Saint- Gobain pourraient s'investir; d'autres
sont attendues.
« L’autre source de financement proviendrait des visites du
chantier avec un échafaudage pour voir la progression des travaux », explique
Luc Fauchois, chargé du projet. Lors de la conférence de presse de présentation
du projet, Eric Orsenna a promis : « Un tel projet rassemble et crée un élan.
Il faut retrouver l’enthousiasme du Moyen-âge ». En ces temps de crise, les
élus sont persuadés qu’un tel chantier serait un signal de fierté pour ce
territoire. Saint-Denis vaut bien une nouvelle messe bâtisseuse.
Source : Le Monde
Laurence Parisot officialise sa future candidature à la tête du Medef
La présidente du Medef Laurence Parisot a levé vendredi le
secret de polichinelle en s'annonçant future candidate à sa propre succession,
une initiative qui suscite de vives tensions au sein du mouvement patronal et
reste conditionné à un changement de ses statuts.
"J'ai l'audace d'espérer pouvoir soumettre ma
candidature à un troisième mandat", a déclaré Mme Parisot au journal Le
Monde daté de samedi. "Je souhaiterais que l'évolution des statuts me le
permette", a-t-elle ajouté, en soulignant "que (sa) démarche
n'échappera à aucun moment au suffrage de nos électeurs, qu'elle est
démocratique et vise même à un approfondissement de notre démocratie
interne".
Mme Parisot formalise ainsi une candidature qui ne faisait
guère de doute mais suscite de vives tensions au sein de la plus frande
organisation patronale de France.
Car l'actuelle présidente du Medef, qui a jusqu'ici affirmé
hésiter à se porter candidate au cas où de nouveaux textes l'y autoriseraient,
ne sait pas si elle aura le droit de concourir à sa propre succession en raison
des statuts du Medef lui interdisent pour l'heure de se représenter.
Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans, Mme Parisot
avait été réélue en 2010 pour un second mandat de trois ans.
Pour contourner cet obstacle, Mme Parisot a soumis en
janvier au comité statutaire du mouvement la question d'un changement des
statuts.
Mais cette proposition, alors que son mandat s'achève le 1er
juillet, lui a attiré de nombreuses critiques, autant sur sa volonté de se
maintenir à la tête du patronat que sur le flou entretenu jusque-là autour
d'une éventuelle candidature.
Le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI)
Pierre Gattaz, lui-même candidat à la succession de Mme Parisot, a ainsi appelé
jeudi à sortir de cette "situation de vaudeville" et à décider
rapidement si Laurence Parisot peut se présenter à sa succession.
Egalement candidat, le patron parisien de PME Thibault
Lanxade a réagi vendredi en qualifiant l'annonce de la candidature de Mme
Parisot d'"erreur au regard de la lettre comme de l'esprit" des
statuts du mouvement patronal.
"Nos entreprises attendent autre chose du Medef que le
spectacle des intrigues et des jeux de pouvoir", a-t-il ajouté dans un
communiqué. Et de souligner que Mme Parisot a fait cette annonce "sans
attendre" les recommandations du comité statutaire de l'organisation
Ce dernier n'a pas encore émis ses recommandations sur cette
réforme des statuts du Medef, mais "le fera certainement dans les deux
prochaines semaines", a déclaré Mme Parisot au Monde.
Pour pouvoir continuer à diriger le Medef, la patronne des
patrons français doit par ailleurs en faire la demande officiellement au
conseil exécutif, celui-ci doit proposer la ratification par une assemblée
générale d'une modification des statuts.
La prochaine réunion mensuelle du conseil exécutif, composé
de 45 membres, aura lieu le 18 mars.
Outre MM. Lanxade et Gattaz, l'ancien médiateur de la
sous-traitance Jean-Claude Volot et le président fondateur du groupe Omea
(Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux se sont déjà déclarés candidats.
Quant au patron de la puissante Fédération patronale de la
métallurgie (UIMM), Frédéric Saint-Geours, il dira s'il se lance après le 6
mars.
En attendant, il a lui aussi critiqué la volonté de Mme
Parisot de se représenter.
La démarche de Mme Parisot a reçu vendredi le soutien de
Guillaume Cairou, président du Club des entrepreneurs. "La campagne
commence et une dynamique est aujourd'hui lancée. L'ensemble des 18.000
entrepreneurs que j'ai la chance de représenter sont en route pour la victoire
derrière Laurence Parisot", a-t-il déclaré dans un communiqué.
L'élection doit être organisée au début de l'été après une
campagne de deux mois.
Source AFP
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vendredi 1 mars 2013
3 ème semaine de l'Industrie
Dans le cadre de la 3ème semaine de l’industrie,
l'association MEDEF 93 Ouest et la société ERDF organisent Mercredi 20 mars
2013 pour les élèves de 1ère année de BTS IRIS du Lycée Le Corbusier
d’Aubervilliers, une visite exceptionnelle du « POSTE AVENIR ERDF » pour
découvrir la vie d'un transformateur de 225 000 volts !
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