Nos missions

jeudi 13 juin 2013

LA MATINALE CLUB DES EXPERTS SEINE-SAINT-DENIS

Le MEDEF 93 OUEST, en partenariat  avec l'Ecole internationale de Mangement de Paris, vous présente :

"La performance de l’entreprise à l’heure d’Internet"

Trouver de nouveaux clients et manager ses équipes

Gagner des clients grâce à son site :

Faire venir du monde sur son site ou comment travailler sa visibilité Web
 5 règles d’or pour convaincre : transformer ses visiteurs en contacts clients

 Des équipes performantes :

 Le Cloud (Qu’est-ce que c’est ? Comment ça fonctionne ? Quel intérêt et quel futur ? ...)
 La synchronisation des outils
 Le passage automatique des données - Fluidifier les passages d’information
 Les outils du e-business pour le management
 Donner accès à la bonne personne au bon moment
 Le bilan pour le dirigeant d’entreprise.



lundi 10 juin 2013

LA MATINALE CLUB DES EXPERTS SEINE-SAINT-DENIS



LE MEDEF 93 OUEST VOUS PRESENTE

La 2ème session du Cycle : « DROIT DES MARQUES : Déposer, exploiter, et défendre ses marques pour en accroître la valeur ! »

Mardi 11 juin 2013 – Matinale 8h-10h
La marque : les enjeux que cela représente pour l’entreprise !
Présentée par Maître Olivier de BAECQUE,
Avocat, Cabinet Borowsky & de Baecque
La protection, l’exploitation et la défense de la marque de l’entreprise, à travers les marques déposées, les noms de domaine et l’utilisation des réseaux sociaux, sont souvent des actifs fondamentaux négligés !
L’objectif de cette matinale abordera ces points :
* les noms de domaine, de leur importance stratégique pour l’entreprise qui veut s’assurer une visibilité sur le net, de la multiplication des extensions.
* Les enregistrements peuvent être obtenus en quelques clics sur internet, cela génère de nombreuses fraudes, contre lesquelles il est possible de se prémunir à faible coût.
* la nécessité d’être présent sur les réseaux sociaux, malgré l’absence de règles d’enregistrements et donc les fraudes multiples, et les possibilités de défense.

mardi 28 mai 2013


Après la métallurgie et l'assurance, Pierre Gattaz obtient le soutien de la banque. Le président de Radiall s'affirme de plus en plus comme le grand favori à la succession de Laurence Parisot. Le vote, le lundi 3 juin, du conseil exécutif pourrait pousser ses challengers à s'allier pour tenter de lui barrer la route.
Pierre Gattaz, candidat à la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef, lors d'un débat à Paris le 14 mai.

Grand chelem! Après l'UIMM (métallurgie) et la FFSA (sociétés d'assurance), Pierre Gattaz vient d'engranger un nouveau soutien de poids dans la course à la présidence du Medef: celui de la FBF, la puissante fédération des banques. À un peu plus d'un mois de l'élection, le président de Radiall a donc pris une plus grande option pour succéder le 3 juillet à Laurence Parisot.

«Ce n'est pas une surprise après le soutien il y a une semaine de la FFSA, minimise l'un de ses adversaires. Le vote des banques va toujours de pair avec celui des assureurs». Il n'empêche. Avec ce nouveau soutien, le fils de l'ancien patron des patrons, Yvon Gattaz, enfonce un peu plus la tête de ses concurrents sous l'eau et s'affirme un peu plus comme le grand favori de l'élection. Jamais un candidat au poste de président du Medef n'avait en effet réussi à obtenir, sur son nom, le soutien des trois premières fédérations de l'organisation, historiquement opposées dans une guerre Industrie/Services qui a beaucoup desservi la cause patronale.

Certains à l'UIMM commencent d'ailleurs à s'interroger sur les raisons de ce nouveau ralliement d'une fédération des services derrière la candidature de Pierre Gattaz. Les rumeurs les plus folles, mais pas forcément dénuées de sens, ont déjà couru sur les contreparties accordées par le président de la FIEEC aux assureurs (un poste supplémentaire au conseil exécutif, la conduite de la négociation des retraites…), ainsi qu'à certains présidents de Medef territoriaux pour le soutenir (on parle de postes de vice-présidence que Pierre Gattaz veut multiplier).

«Ce sera très serré»

Pour se rassurer, les autres candidats - Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi en tête - espèrent que le vote du conseil exécutif du Medef, qui interviendra le lundi 3 juin, leur permettra d'inverser la tendance et surtout de casser la dynamique dont bénéficie Pierre Gattaz depuis plus d'un mois. «Ce sera très serré», pronostique déjà l'un d'entre eux, persuadé de dépasser le candidat de l'UIMM. «Patrick (Bernasconi) fera plus qu'on ne le pense et il y a une probabilité que Pierre (Gattaz) ne ressorte pas en tête», abonde un cadre de la métallurgie. Une alliance Roux de Bézieux/Bernasconi, au profit de celui qui ressortira devant l'autre, n'est pas non plus à exclure. Les deux candidats, très proches sur le fond et qui s'apprécient, se parlent d'ailleurs régulièrement. Le vote au conseil exécutif, lundi prochain, leur permettra de se compter…

Pour l'heure, les deux challengers de Pierre Gattaz continuent encore et toujours de labourer le terrain pour convaincre les Medef territoriaux de voter pour eux, lors de l'AG du 3 juillet, pour tenter de rattraper leur retard. «On l'oublie mais les Medef territoriaux disposent d‘un tiers des voix lors du scrutin», rappelle d'ailleurs un des postulants au poste suprême. À titre d'exemple, Geoffroy Roux de Bézieux, qui truste également les plateaux de télévision et radio mais manque de soutien de poids en dehors de celui de sa fédération (les télécoms), a déjà visité 17 régions sur 22. Quant à Patrick Bernasconi, soutenu par sa fédération (les travaux publics) et probablement par celle amie du Bâtiment, il «prépare un coup», dit-on, pour la fin de semaine.

D'après plusieurs sources concordantes, Pierre Gattaz aurait du mal à faire le plein des voix des patrons de province. «La voix qui remonte des territoires est très critique et sceptique sur le potentiel de Pierre Gattaz», confirme un cadre de la maison Medef. Ainsi, lors d'un vote informel qui s'est déroulé il y a quelques jours à Bordeaux après un débat entre tous les candidats, Roux de Bézieux a obtenu 22 voix, distançant Bernasconi (7 voix), Gattaz (5) et Lanxade (1)… La course à la succession de Laurence Parisot, qui ne s'est toujours pas exprimée, est bel et bien lancée…
Source : le figaro

lundi 27 mai 2013

14ème CLUB’ ECO du jeudi 23 mai 2013


Edouard de Penguilly, Président du MEDEF 93 OUEST, et son équipe ont eu le plaisir d'accueillir lors d'un déjeuner-débat Madame Carol SIROU, Présidente de l'agence de notation Standard & Poor's France.




L’influence des agences de notation a été pendant longtemps au cœur des débats en France et l'image que nous en avons, n'est peut-être pas la bonne.

Lors de ce déjeuner-débat, les questions suivantes ont été abordées :

- Quelles sont les missions d'une agence de notation ?
- Quelles sont leurs véritables influences sur les décisions des investisseurs ?
- Qu'est réellement "la notation" ?

Femme impliquée, elle nous a fait le privilège de venir partager avec nos adhérents sa vision des sujets structurants du moment et de nous apporter un éclairage sur son métier.

mercredi 22 mai 2013

Medef : le soutien des assurances à Gattaz affaiblit Roux de Bézieux

« Le crédit d\'impôt compétitivité emploi va dans le bon sens. [Mais] cela ne fait que compenser les 30 milliards de prélèvements obligatoires supplémentaires par ailleurs. » - Sipa


Pierre Gattaz prend de l'avance sur ses adversaires dans la course à la présidence.
C'est un coup dur pour Geoffroy Roux de Bézieux. D'autant que le patron d'Omea Telecom-Virgin Mobile ne l'avait pas vu venir, en tout cas pas si tôt. Pas à la veille de la réunion du conseil exécutif du Medef, qui auditionnera demain les cinq candidats, avant un vote prévu le 3 juin. Le soutien affiché lundi par la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA) à Pierre Gattaz, le patron de Radiall, marque un tournant dans la course à la présidence du mouvement patronal. De fait, avec le soutien des assurances, qui pourrait entraîner logiquement celui des banques, Pierre Gattaz, déjà adoubé par la puissante UIMM (métallurgie), dispose désormais de l'appui de quelques-unes des plus puissantes fédérations professionnelles du Medef.

L'équipe de Geoffroy Roux de Bézieux a été prise de court. Alors que les services financiers avaient fait partie des plus fervents soutiens de Laurence Parisot, le fait qu'ils encouragent désormais le candidat de la métallurgie marque une nouveauté en soi. Mais ce tournant était attendu. Denis Kessler, ancien président de la FFSA et patron de Scor, s'est déclaré très tôt pour Pierre Gattaz. Il avait été rejoint récemment par Henri de Castries, PDG d'AXA, puis par l'influent Claude Bébéar, président d'honneur d'AXA et dirigeant de l'Institut Montaigne. C'est sur le timing que la surprise a eu lieu.

La FFSA, présidée par Bernard Spitz, avait auditionné les candidats fin avril et devait se prononcer in fine à l'issue d'un nouveau round opposant les deux finalistes, Geoffroy Roux de Bézieux et Pierre Gattaz, le 4 juin. « Denis Kessler a fait pression sur Bernard Spitz. On peut supposer que Denis Kessler a obtenu quelques garanties en retour auprès de Pierre Gattaz, comme un siège à la commission sociale ou au conseil exécutif », persiflent des pro-Roux de Bézieux.

Faut-il y voir une réponse à la lettre choc de Pierre Bellon, fondateur de Sodexo, qui avait étrillé l'industriel ? Si la situation se complique pour lui, Geoffroy Roux de Bézieux se persuade que rien n'est joué. « Il était depuis quelques jours en train de gagner des voix grâce à sa campagne », indique un membre du conseil exécutif du Medef. L'ancien président de l'Unedic aura ainsi visité 15 Medef régionaux (sur 22) d'ici à la fin de la semaine. Hier soir, Guillaume Poitrinal, ex-Unibail-Rodamco, et président de son comité de soutien, organisait un grand raout à l'Automobile Club, où on attendait une centaine de personnes. Le pendant des grands débats organisés par Pierre Gattaz.

Source : les echos

mardi 21 mai 2013

Medef : la fédération des assurances avec Pierre Gattaz

Pierre Gattaz, patron de Radiall, candidat à la présidence du Medef, le 14 mai.

Candidat à la présidence du Medef, Pierre Gattaz bénéficie d'un nouveau soutien qui pourrait se révéler décisif : celui de la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), l'une des plus puissantes composantes du mouvement patronal. Cette organisation devait annoncer, lundi 20 mai, qu'elle appuie la démarche du fils d'Yvon Gattaz, ex-leader du CNPF – l'ancêtre du Medef.
 
Cette décision est rendue publique trois jours avant les auditions par le conseil exécutif du Medef des cinq prétendants à la succession de Laurence Parisot, l'actuelle patronne des patrons. Cette instance doit rendre un avis le 3 juin avant le vote en assemblée générale, qui se déroulera le 3 juillet.

 LE VENT EN POUPE
 Pierre Gattaz peut se frotter les mains. Il est désormais épaulé par deux des plus influentes familles du patronat : la FFSA, donc, et l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM), qui avait indiqué, le 18 avril, qu'elle "roulerait" pour lui.

Une figure du Medef fait remarquer, sous le sceau de l'anonymat, que le choix de la FFSA pourrait refléter celui du monde de la finance : les filiales assurance des grands groupes bancaires – les bancassureurs – font partie de la FFSA, souligne cette source. Comme elles penchent en faveur de Pierre Gattaz, il n'est pas incongru d'imaginer que leurs maisons-mères soient du même avis. Autrement dit, l'hypothèse d'un ralliement de la Fédération bancaire française (FBF), qui pèse lourd elle aussi, est très crédible.

 Reste à connaître la ligne de deux autres organisations patronales qui vont également compter au moment du scrutin : le Prisme, qui représente les entreprises d'intérim, et la Fédération française du bâtiment. Mais Pierre Gattaz peut d'ores et déjà se montrer optimiste : assuré d'obtenir – au moins – les suffrages de la métallurgie et des assureurs, il a le vent en poupe – voire un boulevard devant lui.
 GRAND ORAL

La décision de la FFSA n'est pas vraiment une surprise. L'un de ses anciens présidents, Denis Kessler, avait indiqué, il y a quelques semaines, qu'il soutiendrait Pierre Gattaz. Or, le PDG du réassureur SCOR continue d'occuper une position cardinale au sein du monde de l'assurance : sa forte personnalité et son discours très libéral en agacent plus d'un, mais il en impose par "sa connaissance des dossiers, son intellect et les résultats de son entreprise qu'il a redressée", commente un bon connaisseur du secteur.

 Selon nos informations, la FFSA a entendu M. Gattaz et trois autres de ses rivaux (Patrick Bernasconi, Thibault Lanxade, Geoffroy Roux de Bézieux). Le patron de Radiall, entreprise spécialisée dans les composants électroniques, a été jugé le plus convaincant par les assureurs. "Cela prouve que l'opposition entre le secteur des services et celui de l'industrie est dépassée aujourd'hui", commente une figure du Medef.
 Certains considèrent que lors de son grand oral devant la FFSA, M. Bernasconi, président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP), a été pénalisé par son appartenance à un secteur qui dépend de la commande publique. Quant à M. Roux de Bézieux, une autre source pense qu'il a été desservi par son intention d'accorder aux PME et aux territoires une place de choix dans les instances du Medef.

Source : le Monde

« Moi, président du Medef… » : les candidats confrontent leurs programmes



Le conseil exécutif du Medef doit auditionner jeudi les cinq prétendants à la succession de Laurence Parisot. Avis sur François Hollande, mesures prioritaires, Medef de demain : les trois favoris répondent aux « Echos ».
« Moi, président du Medef… » : les candidats confrontent leurs programmes

La pression monte pour les postulants au titre de patron des patrons. Jeudi, les cinq candidats passeront leur grand oral devant les 45 membres du conseil exécutif, le gouvernement du Medef. Il s’agit de ne pas rater l’exercice pour les trois qui tiennent la corde – Pierre Gattaz, le patron de Radiall, Geoffroy Roux de Bézieux, le fondateur d’Omea Telecom-Virgin Mobile, et Patrick Bernasconi, à la tête de la Fédération des travaux publics. Car le vote, qui interviendra une semaine plus tard, lors d’un nouveau conseil exécutif extraordinaire, pèsera lourdement sur le scrutin final de l’assemblée générale du 3 juillet.
A un mois et demi de l’élection, la campagne est à son apogée. Les candidats labourent les territoires, pourvoyeurs d’au moins un tiers des voix. Les rencontres se multiplient aussi avec les grands patrons qui influenceront le vote des fédérations. Aujourd’hui, les programmes sont bien connus. Pas de surprise sur la tonalité libérale de ces trois entrepreneurs, qui ont tous remis la fin des 35 heures au cœur de leur discours. En revanche, des divergences apparaissent : Patrick Bernasconi reste sur sa ligne modérée, vantant le mérite du dialogue social, tandis que Geoffroy Roux de Bézieux et Pierre Gattaz rivalisent de mesures plus radicales et vantent un patronat décomplexé. Pierre Gattaz fait figure de grand favori : après avoir obtenu le soutien de la puissante fédération de la métallurgie (UIMM), il a reçu hier celui de la Fédération des sociétés d’assurances (FFSA), un autre poids important.

Source : Les echos

Medef : la FFSA soutient la candidature de Pierre Gattaz




 
Pierre Gattaz, président du groupe des fédérations industrielles (GFI) fait figure de favori pour succéder à Laurence Parisot, qui arrive en fin de mandat.
La Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA), qui pèse un poids important au Medef, a annoncé lundi qu'elle soutenait la candidature de Pierre Gattaz à la présidence de l'organisation patronale. "Le Bureau de la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA), après avoir auditionné les différents candidats à la présidence du Medef, a décidé d'apporter son soutien à la candidature de Monsieur Pierre Gattaz", selon un communiqué.

Pierre Gattaz, 53 ans, président du groupe des fédérations industrielles (GFI), fait figure de favori pour succéder à Laurence Parisot, qui arrive en fin de mandat. Pierre Gattaz a déjà le soutien de la puissante fédération de la métallurgie (UIMM). Jeudi, le conseil exécutif du Medef auditionnera les cinq candidats, avant l'élection qui doit se tenir le 3 juillet.

Source : Le point

La loi sur la sécurisation de l'emploi définitivement adoptée

Le projet de loi sur l'emploi, salué comme «historique» par le gouvernement mais brocardé comme «scélérat» par la CGT, FO et les communistes, a été définitivement adopté mardi par le Parlement, après un ultime vote au Sénat.


La loi sur la sécurisation de l'emploi a été définitivement adoptée mardi au Sénat par 169 voix contre 33. Medef et CFDT se félicitent du vote de ce texte qui transpose l'accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier entre le patronat et trois syndicats (CFDT, CFE-CGC, CFTC), mais refusé par la CGT et FO.
Contestée par les communistes lors des débats parlementaires et dans la rue le 9 avril, la loi accorde plus de flexibilité aux entreprises (maintien dans l'emploi, mobilité interne, refonte des procédures de licenciements...).  Mais le texte créée de nouveaux droits pour les salariés (accès élargi aux mutuelles, droits rechargeables au chômage, formation...).

Laurence Parisot (Medef) :  «L'avènement d'une culture du compromis.» Ce vote est «un événement dans l'histoire économique et sociale de notre pays» parce que «cette loi installe enfin la flexisécurité du marché du travail» et «offre des outils qui vont immédiatement permettre aux entreprises de faire face aux adaptations», se réjouit Laurence Parisot. «Aboutissement d'un processus dont les partenaires sociaux ont été le cœur et le moteur», elle «témoigne ainsi, contrairement aux poncifs maintes fois répétés, de leur capacité réformatrice».
«C'est l'avènement d'une culture du compromis, d'une méthode où la réforme est portée par les partenaires sociaux après des décennies d'une philosophie de l'antagonisme social», poursuit encore la patronne des patrons dans un communiqué.

Patrick Pierron (CFDT): «Une nouvelle articulation entre démocratie sociale et démocratie politique». Cette loi «permet une nouvelle étape dans la sécurisation des parcours professionnels, avec de nouveaux droits pour les salariés» et «une articulation nouvelle entre l'économique et le social, fondée sur l'anticipation des évolutions, une information renforcée et un rôle accru des représentants des salariés». Ces derniers «seront plus impliqués dans les décisions stratégiques là où jusqu'à présent ils étaient cantonnés à gérer les conséquences sociales souvent douloureuses pour les salariés», explique Patrick Pierron, qui a négocié l'accord pour la CFGT.
«Enfin! On va pouvoir passer à la mise en œuvre de cet accord (...) La CFDT va se mobiliser fortement», a réagi son secrétaire général Laurent Berger lors d'une visite au site Candia à Lude (Sarthe).

Source : Le Parisien

Pierre Gattaz veut "un Medef de combat contre la crise"

Pierre Gattaz a remporté la primaire interne de l'UIMM pour la présidence du Medef. A Paris, le 3 mai.


Avant même l'ouverture, mardi 7 mai, de la campagne pour la présidence du Medef, Pierre Gattaz, 53 ans, fait la course en tête. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour François Hollande et pour le gouvernement. Eux, qui vantent les mérites du dialogue social, auront peut-être à composer avec cet entrepreneur de terrain désireux de recentrer le patronat sur l'économie et d'incarner un Medef de combat. "Un Medef de combat contre la crise mais apolitique", affirme l'industriel, dont le père, Yvon, affronta comme patron des patrons le retour de la gauche au pouvoir en 1981 et dont l'épouse est conseillère UMP du Vésinet (Yvelines).
Des six candidats déclarés à la succession de Laurence Parisot, qui incarne depuis 2005 une certaine modernité dans un Medef jusque-là très masculin et peu ouvert aux questions de société, deux ont jeté l'éponge. Frédéric Saint-Geours, président de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM), a été sèchement battu par M. Gattaz le 18 avril lors d'une primaire interne.
 
Jean-Claude Volot, ex-médiateur de la sous-traitance, a rallié le vainqueur. Outre M. Gattaz, quatre hommes restent en lice et le nom de Marie-Christine Coisne-Roquette, PDG de Sonepar, a aussi circulé. Le comité statutaire du Medef dira lundi 6 mai qui a reçu son feu vert.

Source : le Monde

mercredi 24 avril 2013

Jean-Claude Volot : "Pourquoi Pierre Gattaz est le bon président pour le Medef en 2013 ?"

Candidat à la présidence du Medef, l'ex-médiateur national des relations inter-entreprises Jean-Claude Volot a choisi de rallier Pierre Gattaz le 18 avril, juste avant la primaire organisée par l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM). Il expose à L'Usine Nouvelle les raisons pour lesquelles il estime que Pierre Gattaz fera un bon président du Medef.


Jean-Claude Volot - Pierre Gattaz


Pourquoi Pierre Gattaz est le bon président pour le Medef en 2013 ? L’affirmation de ce point, seule, n’est évidemment pas crédible. Président du Medef est un poste répondant à beaucoup de critères qu’il convient d’analyser comme nous le ferions dans nos entreprises dans une fiche de compétences.

Quelles sont donc ces compétences ?

1°) Il ou elle doit être un rassembleur ayant des méthodes de management basées sur la délégation. Il doit faire confiance à priori dans la mesure ou il a constitué son équipe lui-même. Il est honnête.

2°) Il ou elle doit être de nature optimiste, convivial et curieux des autres. D’un naturel fédérateur, il doit donner envie d’agir à tous les Medef territoriaux, les fédérations et son équipe (permanents et élus).

3°) Il ou elle doit toujours chercher à convaincre et non pas à imposer. Sa culture est basée sur le compromis et la conviction. Il doit lui-même croire a ce qu’il dit. La médiation (bancaire, inter-entreprise, sociale) est son être.

4°) Il ou elle doit être à la tête de sa propre entreprise et risquer tous les jours son patrimoine. Sa prise de fonction à la tête du Medef doit être un risque de plus qu’il devra savoir résoudre positivement.

5°) Son entreprise doit être rentable et ses commandes ne doivent pas dépendre des commandes publiques pour qu’il soit indépendant des pouvoirs politiques. La réalité quotidienne de son entreprise doit l’aider dans sa mission de présidence du Medef.

6°) Il ou elle doit être compétent(e) dans tous les domaines de l’entreprise : stratégie générale, ressources humaines, R&D, marketing et commerce, internationalisation des achats et ventes, finances et services..., tout en ayant les meilleurs collaborateurs à tous ces postes.

7°) Le management des hommes et femmes doit être pour lui ou elle une préoccupation constante, surtout à une époque où, en France, le Medef devra être le promoteur d’un management horizontal.

8°) Il ou elle doit connaître parfaitement toutes les organisations socioprofessionnelles (syndicats salariés comme patronaux, chambres de commerce, tribunaux de prud’hommes et de commerce etc.…) et s’entourer d’une équipe ayant ces compétences. Il doit être proche de toutes les fédérations professionnelles, services, banques, assurances, commerce, BTP, industries etc... Les TPE comme les grandes entreprises sont sa préoccupation.

9°) Il ou elle doit connaître les rouages de l’Etat et de toutes les collectivités, mais aussi de leurs outils associés : gouvernement, Banque publique d'investissement, Cour des Comptes, Oséo, Fonds stratégique d'investissement, Ubifrance, Conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), Coface, outils régionaux etc...

10°) Il ou elle ne doit pas s’engager dans la sphère politique, ce qui constituerait un barbarisme. Il a ses idées, certes, mais elles doivent toujours rester en son territoire privé. Son parti est vraiment celui de l’entreprise et, comme dirait René Ricol, un bon socio-pro est un mauvais politique.

11°) Le rapprochement des 3 sphères "Etat/administration" - "économie/entreprises" - "citoyens" doit être pour lui une préoccupation quotidienne. Il doit redonner aux jeunes de notre pays le désir de l’entreprise.

12°) Sa connaissance et sa pratique de l’exportation ne doivent pas être que des mots mais des actes tangibles qu’il a prouvés. Sa volonté de promouvoir les entreprises de France à l’exportation doit être comprise et volontariste.

13°) Sa connaissance de la fiscalité des entreprises et du chef d’entreprise doit être parfaite, sans cela il ne réussirait pas à convaincre les pouvoirs publics du fait qu'entreprise et chef d’entreprise ne sont pas des contribuables comme les autres car ils créent emploi, richesse et donc impôts (on ne coupe pas les branches du pommier, on soigne le pommier !).

14°) Son expertise et sa conviction de changer les choses en matière de formation professionnelle, particulièrement vers les jeunes, doivent être guidées par une volonté très forte de changer la donne actuelle.

En résumé il est un homme de combat pour le développement des entreprises (croissance, exportation, innovation), il est un homme de dialogue dans sa relation aux autres (ressources humaines, partenaires et sphères publiques).

J’ai beaucoup d’estime et d’amitié pour tous les candidats restants à l’élection de la présidence du Medef . Un seul revêt toutes ces conditions difficiles : Pierre Gattaz. Voilà pourquoi j’ai choisi de le rejoindre, au-delà de notre amitié déjà ancienne.

Jean-Claude Volot,
PDG du groupe Dedienne, président non exécutif du conseil de l'Agence pour la création d'entreprises (APCE), ex-candidat à la présidence du Medef


Source : L'usine nouvelle

lundi 22 avril 2013

Pierre Gattaz sort vainqueur des primaires de l’UIMM pour la course au Medef













Les métallurgistes ont été clairs : Pierre Gattaz sera le candidat de l'UIMM en juillet prochain lors de l'élection pour remplacer Laurence Parisot à la tête du Medef.

Frédéric Saint-Geours se retire de la course.
Il était favori le voilà intronisé. L’Union des industries et des métiers de la métallurgie a plébiscité le PDG de Radiall lors des primaires organisées, ce jeudi 18 avril par le syndicat des métallurgistes. Pierre Gattaz a en effet remporté ces primaires dès le premier tour en remportant 149 voix sur les 223 exprimées par le conseil de l’UIMM, soit 67% des voix.
Son principal concurrent, Frédéric Saint Geours, n’en a obtenu que 69 (30%), sur les autres prétendants au poste de patron des patrons seul Geoffroy Roux de Bézieux a réussi à tirer son épingle du jeu avec 5 voix.
Comme il avait annoncé, Frédéric Saint Geours a immédiatement retiré sa candidature après cette défaite à la primaire de son syndicat. Il n’en demeure pas moins le président de l’UIMM.
Avec ce résultat et après le ralliement à sa cause de Jean-Claude Volot dans la matinée, Pierre Gattaz s’impose encore davantage comme le favori de l’industrie dans la course qui s’achèvera le 3 juillet lors de l’Assemblée générale de l’élection à la présidence du Medef.
En sortant des locaux de l’UIMM, avenue de Wagram, jeudi soir, Pierre Gattaz était sur un petit nuage. Il a déclaré : "je suis ému car ici c’est ma famille. C’était important pour moi, mais ce n’est qu’une première étape. Je veux incarner le rassemblement pour les entreprises". Il s’est dit partisan d’un "Medef utile, de terrain et pour un capitalisme à visage humain." Sur sa capacité, à rassembler au-delà de l’industrie, il est confiant. "Toutes les entreprises sont confrontés aux mêmes questions." Aucun grand soutien ne s’est encore déclaré au-delà de la métallurgie en sa faveur. Sur les fédérations de la banque et de l’assurance plus éloignées des secteurs de l’économie qu’il incarne, il a rappelé l’engagement en sa faveur de Denis Kessler. Il a précisé qu’il ferait partie d’un conseil d’orientation stratégique, qui sera une "sorte de conseil des sages ouvert à d’autres personnalités présentant d’autres sensibilités."
Pour fêter sa victoire ce soir, pas de grande fête de prévue mais un dîner à la chambre de commerce franco-allemande : "C’était un engagement que j’avais pris de longue date, donc je vais retrouver nos amis allemands."

Source : L'usine Nouvelle
 

mardi 9 avril 2013

Medef : Gattaz pour une révision des 35 heures dans les PME


Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence du Medef, estime qu'il faut adapter sur le terrain les 35 heures, qui pénalisent, selon lui, les PME.

 


Pierre Gattaz appelle à revoir les 35 heures dans les PME. Le président du Groupe des fédérations industrielles, candidat à la présidence du Medef, a indiqué ce lundi matin sur BFM Business que « les 35 heures font partie de ces dogmes qu'il faut revoir avec les partenaires sociaux. Le mieux c'est de le faire dans l'entreprise ».« Le meilleur dialogue social c'est le dialogue social de terrain », a-t-il poursuivi. Pour le patron du fabricant de connecteurs Radiall, « il faudra sans doute (les) adapter. Si on arrive à apporter beaucoup de souplesse et d'amélioration aux 35 heures à travers le terrain, on aura gagné. Il faut remettre ce sujet sur la table, comme le coût du travail ».

Pour « un électrochoc de confiance, de fiscalité et de compétitivité »


Pierre Gattaz estime par ailleurs que le coût du travail est un frein à l'embauche en France. « Lorsque vous donnez 100 euros à quelqu'un (salarié français, NDLR) ça coûte à l'entreprise 185 euros, alors que quand vous donnez 100 euros à un Allemand, ça coûte à l'entreprise 155 euros, il y a une grande différence et celle-ci est due au coût du travail », a-t-il dénoncé. Il juge que la France « a besoin d'un électrochoc de confiance, de fiscalité et de compétitivité. Nous sommes une Ferrari qui avance avec les deux pieds sur le frein », fustige le chef d'entreprise.Dans la course à la présidence du Medef, alors que l'UIMM, la puissante fédération de la métallurgie, va devoir trancher entre sa candidature et celle de Frédéric Saint Geours, Pierre Gattaz a eu confirmation ce lundi matin du soutien de Denis Kessler, lui-même ancien vice-président de l'organisation patronale. C'est un « excellent candidat avec beaucoup de qualité», a déclaré le PDG du réassureur Scor sur Radio Classique, soulignant que Pierre Gattaz « a beaucoup de caractéristiques, à la tête d'une PME qui réussit, pour jouer un rôle important ». Et Denis Kessker de mettre en avant la « crédibilité » du patron de Radiall.


Source les echos.fr

jeudi 4 avril 2013

18-24 Mars 2013 : Semaine de l’Industrie



Pour la 3ème édition de la Semaine de l’Industrie (initiative nationale du Ministère de l’Economie) le MEDEF 93 Ouest et Seine-Saint-Denis Tourisme ont décidé d’unir leurs forces

4 sites industriels majeurs de Seine-Saint-Denis ont ouvert leurs portes à plus de 100 participants (étudiants, demandeurs d’emploi et encadrants)

UN GRAND SUCCES ! Plus d'infos


 




 

 

 

jeudi 28 mars 2013

Nouveau Président du Conseil d'administration du Medef 93 Ouest

 
La Présidence du Conseil d’administration du MEDEF 93 Ouest

est assurée par Edouard de PENGUILLY, Président de DCF, depuis le 22 mars 2013.

 

lundi 25 mars 2013

CLUB DES EXPERTS SEINE-SAINT-DENIS DU MEDEF 93 OUEST


Club des Experts  Seine-Saint-Denis

MARDI 26 MARS 2013 DE 8H00 A 10H00

NOUVEAU CYCLE DE 3 SESSIONS !

MAITRISEZ LES BONNES PRATIQUES EN MATIERE D’ACQUISITIONS, CESSIONS ET TRANSMISSIONS D’ENTREPRISES
 1ere session

Les bonnes pratiques # 1 -  le choix de la cible

·         Techniques d’approche des prospects

- Choisir la méthode d’approche la plus appropriée à ses capacités et à ses besoin

- Maximiser les chances de réussite de l’opération en identifiant les bons prospects

- Maîtriser la diffusion de l’information en amont et pendant le projet

·         Approche pragmatique de l’évaluation

- Comprendre l’intérêt de chaque méthode d’évaluation

- Mesurer l’importance des prévisionnels

- Faire le lien entre la valorisation et le retour financier sur investissement

Pour les prochaines réunions du cycle, nous consulter...

 

La guerre des patrons fait rage au Medef


Saint-Denis et Montreuil. La guerre est déclarée entre Francis Dubrac (à gauche), président démissionnaire du Medef 93 Ouest, et Antoine Hollard, président du Medef de l’Est parisien. Le premier avait contesté l’élection du second à la tête de la toute nouvelle instance départementale, en 2011. Mais aujourd’hui, il doit faire face aux divisions dans son propre camp.

Francis Dubrac jette l’éponge. « Usé par tant de calomnies, je m’apprête à démissionner vendredi soir », confiait hier le président de l’ex-Medef 93 Ouest. L’homme, figure emblématique de Saint-Denis, où il dirige l’entreprise de travaux publics fondée par son grand-père il y a quatre-vingt-dix ans, était engagé depuis des mois dans une curieuse « guerre des patrons » de Seine-Saint-Denis.
Un ultime épisode semble l’avoir hier poussé à bout : la démission collective, annoncée également hier, d’une partie des membres de son conseil d’administration.

Impossible de comprendre l’intrigue sans rappeler que la Seine-Saint-Denis vit depuis des années dans une situation étrange. Elle disposait jusqu’à il y a peu de deux syndicats de patrons : d’un côté, le Medef93 Ouest (regroupant 300 entreprises de Plaine Commune et de communes voisines), de l’autre, le Medef de l’Est parisien (qui revendique 800 adhérents), à cheval sur le 93 et le 94. En 2011, le Medef national veut regrouper les deux structures au sein d’un Medef 93. A sa tête est alors élu Antoine Hollard, fabricant de fauteuils haut de gamme de Montreuil, qui dirige déjà le Medef de l’est parisien.
Une médiation a été tentée, mais sans succès

 C’est alors que la guerre commence. L’élection est contestée par Francis Dubrac. Le scrutin n’est pas direct et s’appuie selon lui sur les cotisations d’entreprises du Val-de-Marne. Faux, rétorque Antoine Hollard, qui assure que le calcul ne prend en compte que les effectifs du 93. Fin 2012, le Medef 93 Ouest finit par quitter la structure départementale. « Je suis un démocrate, argumente Francis Dubrac. A partir du moment où la voix de l’adhérent n’est pas prise en compte, je m’en vais. » Le chef d’entreprise y voit aussi une manœuvre de la direction nationale pour installer Antoine Hollard au conseil exécutif et aider Laurence Parisot à conserver son fauteuil de patronne du Medef. L’intéressé dément encore : « On est entre la bouffonnerie et la caricature. Je suis entré au conseil exécutif pour défendre un territoire, les chefs d’entreprise sont des gens libres. » « En aucune façon Laurence Parisot n’est intervenue dans cette affaire », martèle le délégué général du Medef Ile-de-France, Jérôme Dubus, qui indique qu’une médiation a été tentée, sans succès.
Cette agitation déplaît en tout cas. Le Medef a interdit à Francis Dubrac et à ses 300 adhérents de se prévaloir d’une appartenance à l’organisation patronale. Certains adhérents commencent à quitter le navire : « Surtout des grandes entreprises », assure Francis Dubrac, qui évoque des « pressions » venues de Paris. Au sein même de l’ex-Medef 93 Ouest, les divisions se sont creusées. Les élus démissionnaires demandent la convocation d’un conseil d’administration extraordinaire. « Nous voulons réintégrer le Medef de Seine-Saint-Denis, pour en faire un syndicat autonome et ambitieux », assure Edouard de Penguilly, patron de DCF (Saint-Denis), qui accuse Francis Dubrac de ne pas avoir œuvré dans ce sens. Ce dernier a pourtant adressé, en décembre, une proposition de protocole d’accord pour former un « vrai » Medef 93… sans les entreprises du Val-de-Marne. La solution « supposant la partition du Medef de l’est parisien est inacceptable », répondait alors Antoine Hollard dans une lettre le 1er février dernier. « En revanche, poursuivait-il, nous maintenons notre objectif d’un Medef 93-94 unique auquel les entreprises adhèrent directement. »

Source :  Le Parisien

mercredi 20 mars 2013

CLUB ECO MEDEF 93 du 22 mars 2013 avec Stéphane Troussel, Président du Conseil général de Seine Saint Denis




Nous aurons l'occasion de d'accueillir Stéphane TROUSSEL, Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, sur BFM TV, lors de l'une de nos rencontres exceptionnelles du Medef 93 Ouest, le - CLUB'ECO, le Vendredi 22 mars 2013 (12h-14h).


Lors de ce déjeuner-débat, il sera abordé le thème de l'avenir de la Seine-Saint-Denis, quels en sont les enjeux et les grandes mutations.


Stéphane TROUSSEL partagera avec nous sa vision sur les grands enjeux du développement économique de notre département et sur les réformes actuelles


Retrouvez ICI l'intervention du 06 mars 2013.

Medef : le ton se durcit entre Parisot et ses rivaux

Laurence Parisot - AFP
Laurence Parisot - AFP

Laurence Parisot, qui a reçu lundi l'aval du comité statutaire pour briguer un troisième mandat, veut marquer sa différence et tacle les autres candidats.
Le ton monte d'un cran. Au lendemain du feu vert du comité statutaire , qui a proposé lundi une réforme des statuts permettant à Laurence Parisot de se représenter -un mandat de 5 ans renouvelable sans limite -les échanges sont vifs entre les rivaux potentiels. L'actuelle présidente de l'organisation patronale a beau vouloir faire encore planer le doute, en affirmant ce mardi matin sur Europe 1 qu'elle ne pourra confirmer sa candidature « que le jour où l'AGE (assemblée générale extraordinaire, NDLR), le corps électoral du Medef, aura fait évoluer les statuts dans l'esprit que préconise le comité statutaire», nul n'est dupe sur sa volonté de se lancer à nouveau dans la bataille.
« C'est moi qui prends le risque »
D'autant que du coup, la campagne ne peut réellement commencer. Lors de la conférence de presse mensuelle du Medef, mardi matin, Laurence Parisot a déclaré « qu'il ne faut pas avoir peur de la confrontation électorale, je n'en ai pas peur alors que c'est moi qui prends le risque », estimant que ces nouveaux statuts seraient un progrès : « pour travailler, réformer, faire avancer les choses, on a besoin d'un temps long ».
Affirmant par deux fois « si j'avais la possibilité de présenter un projet, je serai heureuse de le faire », Laurence Parisot a insisté sur le fait que la réforme passerait par l'assemblée générale extraordinaire car « elle est seule souveraine, seul le corps électoral doit choisir ». Semblant au passage occulter la phase deux du processus : le passage au conseil exécutif extraordinaire, prévu le 28 mars.
Vote à bulletins secrets
Sur la question majeure du vote à bulletins secrets lors de ce conseil extraordinaire, la présidente du Medef a remis en question les décisions prises ce lundi au sein du conseil exécutif. La majorité des membres ont opté, après débat, pour que le vote de chacun, représentant la position de son territoire ou de sa fédération, soit secret. « Le bulletin secret à l'AG, c'est une évidence, c'est pour le conseil exécutif que ce ne sera pas sûre », a-t-elle précisé, ajoutant que le comité statutaire trancherait sur cette question. Or, dans cette période à couteaux tirés, un vote à main levée changerait évidemment la donne pour les 22 fédérations professionnelles, 12 Medefs territoriaux et 10 personnalités qualifiées du conseil...
Interrogée sur ses différences de fond avec les autres candidats, l'actuelle présidente du Medef a mis en avant sa défense du paritarisme qui « doit avoir un rôle important dans la société », ajoutant que c'était « un désaccord assez grand avec l'un des principaux soutiens de l'un des candidats actuels ». Une pique directe à Denis Kessler, ex-numéro deux duMedef, et soutien affiché du candidat Pierre Gattaz, PDG de Radiall et président du groupe des fédérations industrielles (GFI), membre de l'UIMM. Ce dernier a réaffirmé sur France 2 que le changement immédiat des statuts « n'est pas bon pour l'image du Medef » et s'est opposé aux mandats longs.
Le patron de l'UIMM, Frédéric Saint-Geours, ex-cadre dirigeant de PSA, en a aussi pris pour son grade, sous une critique à peine voilée  : « Il est fondamental que le président soit un chef d'entreprise en activité. C'est le moyen pour rester en prise avec la réalité », a taclé la patronne des patrons.

Source : Lesechos.fr

Ce qui chiffonne (beaucoup) le Medef dans le projet de loi sur l'emploi


Copyright Reuters

Laurence Parisot a demandé au gouvernement de modifier le projet de loi sur l'emploi qui arrivera devant l'Assemblée nationale le 2 avril. Pour la présidente du Medef, ce texte ne respecte pas sur de nombreux points l'accord du 11 janvier dernier conclu entre les partenaires sociaux. Notamment sur l'extension de la complémentaire santé à tous les salariés, les procédures de licenciement ou sur l'obligation de mobilité éventuellement imposable aux salariés.

Laurence Parisot n'est pas contente. Non seulement elle n'aime pas que soit raillée son initiative de faire modifier les statuts du Medef pour tenter de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale. Mais, de surcroît, elle demande aussi au gouvernement de modifier le projet de loi de sécurisation de l'emploi, estimant que certains points n'étaient pas conformes à l'esprit de l'accord finalisé par les partenaires sociaux (patronat et CFDT, CFTC et CFE-CGC) le 11 janvier dernier. La présidente demande que des modifications soient apportées avant l'examen du texte par l'Assemblée nationale en avril, sinon, se voulant menaçante, elle prévient que « cela serait susceptible de nous faire regarder l'accord d'une autre façon »...
 De fait, le texte de l'accord du 11 janvier a été transcrit dans un projet de loi en un temps record par les services du ministère du Travail, puis il a été ausculté par le Conseil d'Etat avant d'être examiné le 6 mars en Conseil des ministres. Lors de ces différentes étapes, des modifications et précisions ont été apportées à son contenu. Ce qui ne plaît pas toujours, donc, au Medef. Et ce n'est sans doute pas fini puisque les députés pourront faire jouer leur droit à amendements. Revue de détail des principaux points qui fâchent l'organisation patronale.

Généralisation de la complémentaire santé.

Concernant la complémentaire santé qui devra être proposée à tous les salariés d'ici 2016, le projet de loi n'interdit pas « les clauses de désignation », c'est-à-dire que telle ou telle branche peut imposer aux entreprises de son secteur l'opérateur qui devra proposer cette complémentaire santé, c'est d'ailleurs ce que souhaitait l'UPA (artisans employeurs). Le Medef, lui, plaide pour « une liberté de choix pour les entreprises »... ce que la puissante Fédération française de l'assurance (FFSA) réclame également. Mais, à ce stade, le projet de loi laisse une totale liberté d'organisation aux branches professionnelles : concurrence, désignation, recommandation... Bref, à chaque profession de s'organiser.

Procédure d'homologation des plans sociaux

En cas de plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), l'accord du 11 janvier mentionne deux possibilités. La première prévoit la signature d'un accord majoritaire (c'est-à-dire conclu avec des syndicats représentant plus de 50% des salariés) organisant toute la procédure de licenciement. Cet accord sera ensuite validé par l'administration. La seconde consiste pour l'employeur seul à élaborer le plan social qui sera soumis à consultation du comité d'entreprise pour avis. Cette consultation devra durer a minima 21 jours, étant entendu que ce délai ne débutera que lorsque le CE sera consulté sur le projet économique de l'entreprise ET sur le PSE lui-même.

Ce que conteste le Medef, qui aurait souhaité que ce délai de 21 jours démarre dès les premières consultations du CE. En tout état de cause, une fois cette phase de consultation achevée, l'administration enclenchera la procédure d'homologation, plus fouillée que dans l'hypothèse où il y aurait eu un accord majoritaire. Notamment, l'administration (en l'occurrence la Directe) devra vérifier que le contenu du plan social est proportionnel aux moyens de l'entreprise. Mais, rappelons qu'une fois cette homologation obtenue, elle aura le mérite pour les entreprises de fortement limiter les contestations a postériori du plan social. Ce qui limitera les incertitudes juridiques.

Accords de mobilité et de maintien dans l'emploi

C'est un des point très chauds de l'accord qui a notamment provoqué la non signature de FO et de la CGT. Le texte prévoit (après la conclusion d'un accord d'entreprise pas forcément majoritaire) que des salariés pourront être contraints à une mobilité (géographique) interne... même en dehors de tout projet de licenciements. Mais quid des salariés qui refuseraient une telle mobilité ? Le projet d'accord du 11 janvier évoquait un licenciement pour motif personnel.

Après le passage en Conseil d'Etat, c'est devenu un licenciement économique, à l'instar des salariés qui refuseraient un accord majoritaire sur le maintien dans l'emploi (qui permet, en contrepartie du maintien de l'emploi, de baisser les salaires et de modifier le temps de travail en cas de difficultés conjoncturelles de l'entreprise et pour une durée maximale de deux ans). Dans les deux cas, donc, (refus de mobilité et refus d'un accord de maintien de l'emploi), le salarié devra être licencié économique et bénéficier des mesures d'accompagnement prévues dans l'accord. Le Medef est très inquiet sur ce point, car, s'il y a plus de 9 refus, faudra-t- il alors prévoir un plan social pour ces salariés licenciés pour un motif économique ? Avec consultation du CE ? Tout ce que l'organisation patronale voulait éviter. Ce n'est pas encore très clair. Mais il est certains que des amendements vont pousser dans le sens d'une obligation d'un plan social spécifique.

Source : La Tribune

mardi 19 mars 2013

Medef : Gattaz évoque un changement de statuts «peu démocratique»




Pierre Gattaz, candidat à la présidence du Medef, le 12 février à Paris.



Le comité statutaire du Medef a donné son feu vert lundi à un troisième mandat de Laurence Parisot.


Le président du Groupe des fédérations industrielles, Pierre Gattaz, maintient sa candidature à la tête du Medef, au lendemain du feu vert du comité statutaire du patronat à une modification des statuts permettant à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat.

«Je maintiens ma candidature bien évidemment, ce n’est pas une surprise que le comité statutaire (dont les membres) sont nommés par Laurence Parisot émette un avis» favorable, a déclaré sur France 2, le PDG du fabricant de connecteurs Radiall.

«Le changement des statuts est typiquement pour que Laurence Parisot puisse rester à son poste. Ce n’est pas très exemplaire, ce n’est pas très démocratique», a-t-il fustigé. Pierre Gattaz a réaffirmé son opposition à un changement des statuts, car «ce n’est pas bon pour l’image du Medef», a-t-il jugé, se disant confiant de voir cette proposition rejeter dans les prochains jours.

Saisi par Laurence Parisot, le comité statutaire du Medef a proposé lundi une réforme des statuts qui permettrait à cette dernière d’être candidate en juillet à un très controversé troisième mandat.

Cette proposition doit à présent être votée le 28 mars à la majorité simple par le conseil exécutif du Medef (45 membres) avant d’être soumise à une assemblée générale extraordinaire (AGE), laquelle ne peut se réunir avant les 15 jours suivant le vote du conseil exécutif. Pour que la réforme soit validée, l’AGE doit l’adopter à une majorité des deux tiers.

Pierre Gattaz s’est aussi prononcé contre des mandats longs, faisant valoir que l’organisation «a besoin de respirer». «Quand on reste longtemps, on n’a plus le pouls du business, des salariés, des fournisseurs (...) on n’a plus le sens des urgences pour la promotion des entreprises», a-t-il défendu.

Elue en 2005 pour un premier mandat de cinq ans puis reconduite en 2010 pour une durée de trois ans, conformément aux statuts actuels du Medef, Laurence Parisot doit normalement quitter son poste le 1er juillet. Interrogée ce mardi sur le feu vert du comité statutaire, elle a laissé entendre qu'elle prendrait au dernier moment sa décision de se porter ou non candidate à un troisième mandat.

Pouvez-vous confirmer que vous allez briguer un nouveau mandat ? lui a-t-on demandé sur Europe 1. «Je ne pourrai le confirmer que le jour où l’AGE, le corps électoral du Medef, aura fait évoluer les statuts dans l’esprit que préconise le comité statutaire», a répondu la patronne des patrons.

Dans l’immédiat, outre Pierre Gattaz, le patron de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bézieux, l’ancien médiateur de la sous-traitance Jean-Claude Volot et le patron parisien de PME Thibault Lanxade se sont déjà déclarés candidats pour lui succéder.

Geoffroy Roux de Bézieux, lui aussi candidat, a pour sa part estimé que ce feu vert n’était «pas une surprise», tout en maintenant que les adhérents n’accorderont pas un nouveau mandat à Laurence Parisot. «Le vrai sujet, c’est qu’on a un processus démocratique, on va voter le 28 mars, d’abord en conseil exécutif pour convoquer une AGE (assemblée générale extraordinaire, ndlr), et après il y a l’AGE», a expliqué le patron du groupe Omea (Virgin Mobile). «La vraie étape, c’est l’AGE», a-t-il souligné mardi sur France Inter.

Source : Libération



Medef : Parisot, le putsch en trois actes


Les statuts interdisent à la patronne des patrons de briguer un troisième mandat. Parviendra-t-elle à les modifier pour rempiler ? La réponse est peut-être pour aujourd'hui...

La présidente du Medef, Laurence Parisot, le 15 janvier 2013. (PRM/SIPA)











Que nous prépare le Medef lundi 18 mars ? Le comité des statuts était censé donner sa position au comité exécutif de l'organisation sur la modification des règles qui pourraient permettre à Laurence Parisot de se maintenir à sa tête. Mais il est possible que les dirigeants des fédérations prennent plus de temps que prévu pour décider s'ils donnent ou non leur feu vert à la patronne des patrons pour briguer un troisième mandat. S'ils disent oui, Laurence Parisot aura réussi un coup de maître. En quelques mois, elle aura retourné la situation à son avantage, se retrouvant quasiment dans la position de candidate naturelle à l'approche de l'élection de juin prochain. Récit d'un coup de force avant l'issue du dernier acte.

1er acte : vaincre la fatalité

Dès l'été 2012, Laurence Parisot fait courir la rumeur : elle pourrait vouloir briguer un troisième mandat. A cette époque, l'idée fait sourire la plupart des patrons, car la présidente en est à son second, et pour rester à son poste, il faudrait non seulement qu'elle modifie les statuts, mais aussi que ce changement s'applique tout de suite ! La rumeur n'inquiète donc pas plus que ça, d'autant que la campagne officielle ne doit commencer qu'en janvier 2013. "Laurence Parisot m'a demandé d'attendre, pour ne pas interférer avec les négociations en cours sur la sécurisation de l'emploi", confie en novembre Jean-Claude Volot, premier candidat déclaré à sa succession.
Cette situation profite à la présidente du Medef : elle occupe le devant de la scène, alternant des sorties musclées contre les projets fiscaux du gouvernement et des signes d'apaisement dans les négociations sur la réforme du droit du travail. Les patrons applaudissent. "On a soutenu Laurence, on n'a pas été déçu ", dit la fédération bancaire. "Parisot a été une excellente présidente", abonde le bâtiment. En parallèle, Laurence Parisot s'occupe d'alimenter la rumeur. "Nous avons décidé que la question de la succession serait traitée après la négociation sur l'emploi, je ne vais pas enfreindre cette règle", dit-elle sans exclure sa candidature.
La patronne des patrons se donne ainsi du temps pour que le principe d'un nouveau mandat pénètre les esprits les plus réfractaires. Pendant qu'elle prive ses opposants de toute possibilité de contestation, son entourage plaide déjà en sa faveur. En décembre, Jean-Louis Schilansky, patron de la fédération de l'industrie pétrolière et trésorier du Medef brise le silence : "Il faut qu'elle reste, quitte à changer les statuts."

2e acte : Modifier les statuts

La présidente du Medef choisit le moment le plus favorable pour passer à l'acte : le soir de la signature de l'accord qui permettra une adaptation des entreprises à la conjoncture et une simplification des procédures de licenciement. En pleine victoire, elle informe par mail les membres du comité exécutif du Medef qu'elle a demandé au comité statutaire de se mettre au travail. La campagne officielle est lancée...
Les langues se délient chez les fédérations déçues par l'accord sur l'emploi ou agacées par sa démarche. "Les dirigeants qui s'accrochent, c'est une mauvaise chose", note le président du Medef Provence-Alpes-Côte d'Azur, Stéphan Brousse. Les nouveaux candidats, comme Pierre Gattaz ou Geoffroy Roux de Bézieux, sont ulcérés par son putsch façon Poutine. "Le Medef est une organisation démocratique. On ne change pas les règles avant une élection", peste Thibault Lanxade, également candidat.
Mais le débat est pipé, car Laurence Parisot se cache derrière la décision du comité des statuts pour ne pas se justifier : "Il y a des échéances dans nos institutions, je vais les respecter." Yvon Gattaz, Jean Gandois et Ernest-Antoine Seillière, trois anciens patrons du Medef, renoncent à envoyer la lettre qu'ils ont écrit à Laurence Parisot pour lui faire part de leur indignation. La présidente annonce pourtant sa candidature potentielle le 2 mars, avant la décision du comité des statuts...

3e acte : Transformer l'essai

Cette méthode du fait accompli permet à Laurence Parisot d'inverser les rôles en quelques mois. "Les attaques et les propos anonymes dont je suis l'objet deviennent inacceptables", dit-elle le 2 mars. "Le tam-tam selon lequel je serais une putschiste, ou classable dans la même catégorie que M. Poutine, procède d'une intention destructrice que je ne peux pas laisser se développer plus longtemps."
La présidente du Medef rend son départ suffisamment compliqué pour que les patrons s'interrogent vraiment sur son utilité. Elle défend son bilan : 20 milliards d'euros de crédit d'impôt et une réforme du marché du travail. Elle rappelle aussi les enjeux à venir : la réforme des retraites et celle de l'assurance-chômage, pour lesquelles il va falloir batailler ferme. "Je ne prendrai pas de risque en cette période : elle a un capital de reconnaissance, et a développé des relations avec le gouvernement qui marchent", fait valoir Jean-Louis Schilansky.
Surtout, Laurence Parisot met au défi les fédérations d'imposer une autre tête à sa place. Celui qui s'oppose à elle sait qu'il va devoir affronter une candidate qui se bat en-dehors des règles. Peu de candidats officiellement déclarés sont susceptibles d'avoir le soutien de l'appareil. Seul un poids lourd semble aujourd'hui pouvoir la détrôner, avec le soutien des principales fédérations. Frédéric Saint-Geours, le patron de l'UIMM (métallurige), la plus puissante d'entre elles, s'est déjà prononcé contre un nouveau mandat de Laurence Parisot. Faute d'alternative, il pourrait lui-même se présenter en recours, avec le handicap d'incarner une entreprise, PSA, pas vraiment au mieux de sa forme. Pourra-t-il attendre la décision officielle de l'UIMM, fin mars, pour se lancer dans la course ? Il vient en tout cas de prendre congé de son poste au directoire de PSA.


Source : Nouvelobs.com

Medef : nombreuses candidatures pour la présidence





Les prétendants à la présidence du Medef, dont l’élection doit avoir lieu en juillet, commencent à être nombreux. Plus de cinq à ce jour, avec le suspense du troisième mandat de l’actuelle présidente, …on est gâté. Les médias vont suivre cette élection avec délice. Après l’aventure Thibault, voici venir le suspense Parisot.
Devant ces candidatures multiples, on dira en premier lieu qu’il est positif que des chefs d’entreprise veuillent assumer cette responsabilité. Comme le poste n’apporte pas d’émoluments, cela signifie qu’à leurs yeux le Medef est utile, voire nécessaire. En se portant candidat, ils reconnaissent que le Medef est une pièce essentielle de la représentation patronale pour les entreprises et pour le pays.
Tous issus de l’entreprise, les candidats ont des profils différents : certains davantage ancrés dans les institutions patronales, certains ayant eu une expérience de négociateur social, d’autres avec davantage un profil manageur. L’essentiel sera de connaître leur vision de ce que peut être le Medef. Le Medef n’est pas une entreprise et il ne se conduit pas comme on manage une entreprise. Il s’agit d’une confédération, associant des fédérations et des unions territoriales, ce qui exige une capacité particulière de dosage entre centralisme et autonomie. Cela sera sans doute une partie du programme des candidats : quid de la gestion interne du groupe ?
Reste la partie rôle du Medef. Plus ouvert ou moins ouvert au social ? Social renvoyé à l’entreprise ou social régulé par des normes interentreprises ? Centré sur les entreprises et leurs problèmes de compétitivité ou ouvert à la société et à ses différentes composantes ? Acteur de lobbying ou porteur d’intérêt général ? Jacobin ou en prise avec le territorial ? Européen ou mondialiste ? On attend avec impatience les clarifications des candidats.
Reste que la pluralité des candidats peut évoluer de la confrontation à l’affrontement. Une organisation divisée est toujours un problème pour ses interlocuteurs …À suivre.
Les candidats à ce jour :
Pierre Gattaz , président du groupe des fédérations industrielles et président du directoire de Radiall
Geoffroy Roux de Bézieux, président de Virgin France
Jean Claude Volot, ancien médiateur du crédit
Thibaud Lanxade, PDG d’Aqoba (carte de paiement qu’il a fondée
Possibles : Frédéric Saint-Geours, président de l’UIMM chargé de mission auprès du président de PSA et Laurence Parisot actuelle présidente du Medef, si les statuts sont modifiés pour lui permettre de concourir pour un troisième mandat.

Source : clésdusocial.com

lundi 18 mars 2013

Medef : la réforme voulue par Parisot n'aurait pas de majorité


Medef : la réforme voulue par Parisot n'aurait pas de majorité



L'un des candidats à la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n'aura pas de majorité.


L'un des candidats à la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n'aura pas de majorité.

L'un des candidats à la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n'aura pas de majorité.

"Le comité statutaire va présenter son avis tout à l'heure. On votera le 28 mars en conseil exécutif, puis en assemblée générale pour que ce changement de statut soit accepté, il faut deux tiers des voix. Je crois que la majorité sera défavorable", a déclaré le chef d'entreprise sur LCI.

Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que Laurence Parisot "n'avait pas un mauvais bilan".

Mais à ce poste, on ne peut pas rester trop longtemps, sinon on devient un professionnel de la représentation professionnelle, et on perd le pouls du terrain", a-t-il souligné.

Laurence Parisot, élue en 2005 et reconduite en 2010, arrive au terme de ses mandats le 1er juillet et ne peut se représenter, en l'état actuel des règles du mouvement.

Elle a saisi le comité statutaire sur une éventuelle réforme qui lui permettrait soit de prolonger son bail de deux ans, soit de briguer un troisième mandat. Elle a également demandé un relèvement de l'âge limite pour les candidats, actuellement fixé à 65 ans.